Du lourd sur Yabusele

Guerschon Yabusele (29 ans, 2,04 m) sur les tablettes des plus grosses écuries de NBA. Alors que le nom de l’ailier fort français est l’un de ceux qui revient le plus souvent lorsqu’il est question des joueurs de Philadelphie qui pourraient changer de maillot en ce début d’année, le « Dancing Bear » pourrait atterrir chez un ténor de la ligue.

Si tant est que les Sixers, qui renonceraient presque du même coup à leurs ambitions pour la suite de la saison, venaient à laisser partir le médaillé d’argent des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec les Bleus, qui n’est rien d’autre que l’un des seuls joueurs du roster de la franchise de Pennsylvanie avec Tyrese Maxey et tandis que la superstar de l’équipe Joel Embiid a rechuté et sera finalement absent quelques matchs de plus à donner satisfaction dans ce brouillard longtemps ambiant. « Philly », qui vient d’aligner quatre victoires de rang – ce qui ne lui était encore pas arrivé cette saison – va d’ailleurs beaucoup mieux, et il le doit notamment à un Yabusele qui tourne pour le moment à 10.4 points et 5.5 rebonds de moyenne.

Vers un retour à Boston pour le « Dancing Bear » ?

C’est probablement pour cela que Boston, Denver et New York aimeraient s’attacher les services de l’ancien joueur de l’ASVEL. A en croire le média Hoopshype, les Nuggets, les Knicks mais aussi les Celtics, champions en titre et dont le natif de Dreux a déjà porté les couleurs (NDLR : Drafté en seizième position par les C’s en 2016, Yabusele n’avait pratiquement pas été utilisé ensuite par Boston) feraient en effet partie des franchises intéressées par celui qui devrait de toute façon aller voir ailleurs l’été prochain.

S’il semble mal parti pour disputer les play-offs avec ces Sixers revenus néanmoins à une victoire du play-in, Yabusele pourrait donc néanmoins participer à cette phase finale chez l’un de ces trois candidats au titre. Même si, encore une fois, il faudrait déjà que Philadelphie accepte de renoncer à l’un de ses rares éléments à briller depuis le début de la saison. Et c’est loin d’être fait.