Christophe Dugarry retourne sa veste, et l’assume. Pas fans de Pablo Longoria au départ, le champion du monde 98 a totalement revu son point de vue sur le président de l’OM au cours des derniers mots. Sur les ondes de RMC mercredi, l’ancien attaquant des Bleus a dit tout le bien qu’il pensait désormais du dirigeant espagnol.
« J’ai été très dur avec lui, a reconnu « Duga ». J’avais l’impression d’avoir un mec qui se moquait un peu de moi quand il parlait ou qu’il était à côté de la plaque. J’avais l’impression qu’il essayait de m’embrouiller. Après ce qui est bien chez ce monsieur depuis qu’il est à l’OM, c’est que c’est un homme de conviction. Il n’a pas peur de faire des choses. Ce n’est pas un président qui est arrivé juste pour s’asseoir en présidentielle, sur son fauteuil, et attendre que les choses se passent. »
Dugarry: « J’aime les gens qui reconnaissent leurs erreurs »
« Le mec est hyperactif, parfois trop, a-t-il poursuivi. C’est parfois parti dans tous les sens et c’était parfois incompréhensible. Mais il est arrivé avec des idées, c’est déjà énorme. Il a pris ses responsabilités, même s’il s’est trompé. Comment ne pas pardonner et comment ne pas reconnaître quand un mec dit « j’ai fait des erreurs, je reconnais mes erreurs » ? Tout le monde fait des erreurs, même quelqu’un qui est en pleine réussite dans le football, il réussit une chose sur deux. Et encore… J’aime les gens qui reconnaissent leurs erreurs, car personne ne détient la vérité dans le football. »
Et Dugarry de conclure: « Ce qu’est devenu l’OM aujourd’hui c’est plutôt cohérent, ça a plutôt du sens. Je dis bravo à ses recrues, faire venir De Zerbi, faire venir Hojbjerg, Rabiot… Je trouve qu’il y a des choses qui sont fortes. Convaincre aussi son président d’aller mettre de l’argent, malgré les droits TV qui ont baissé, l’OM a beaucoup investi. Ça prouve que son rapport avec son président est de qualité. Son rapport avec le directeur sportif est de qualité. Son rapport avec les joueurs, par moments c’est peut-être un petit peu tendu, mais c’est aussi le rôle d’un président. Parfois il faut faire des choix durs. On ne peut pas satisfaire tout le monde, donc oui. J’ai envie de dire bravo. » Le principal intéressé devrait apprécier.