BVA vient de réaliser une étude en partenariat avec l’école de management ISC, afin d’établir un baromètre du bonheur au travail chez les jeunes.
Des itinéraires professionnels de plus en plus mobiles
Selon l’étude de BVA, 44% des jeunes (18-24 ans) veulent du changement après leur première expérience professionnelle. Autrement dit, presque un jeune sur deux désire changer de poste ou d’entreprise après au moins trois ans. Ce désir de changement se conjugue avec le désir de mobilité. On recense une augmentation de 26 % d’étudiants français qui partent étudier à l’étranger sur ces cinq dernières années (ISU Unesco, 2022). Ce désir de changement et de mobilité s’est vu notamment croître après les périodes de confinement et de télétravail dues au Covid. Cela a poussé les jeunes à se questionner, à chercher plus de sens, plus d’indépendance dans leur travail.
Le bien-être au coeur des préoccupations
Le fait de se tuer au travail ou d’obtenir un bon salaire ne semble être au goût du jour. Toujours selon BVA, 85 % des jeunes pensent que pour être performant, l’entreprise doit veiller au bien être de ses employés. C’est déjà le cas dans certaines boites de conseil ou grandes entreprises américaines (Google, Facebook etc) où des espaces (salle de sport, salle de repos) sont prévus à cet effet. L’autonomie et le bien être individuel semblent avoir pris le dessus, justement pour éviter les burn-out du au fameux modèle compétitif et carriériste dans lequel baignaient nos ainés.
Un modèle universitaire qui commence à s’adapter
Les écoles sont progressivement en train de s’adapter aux besoins des étudiants, et de manière générale à l’évolution de la société. Les étudiant restent assez confiants sur leur formation. En effet, 82% d’entre eux pensent que leur formation leur permettra d’atteindre leurs objectifs professionnels (BVA). Certaines écoles comme l’ISC sont très à l’écoute de leurs étudiants. Ils viennent tout juste de développer des dispositifs d’épanouissement, comme des cours de méditation & de bien-être (bonheur individuel) en première année ainsi que des cours de psychologie positive en deuxième année (bonheur en entreprise). L’école va même jusqu’à proposer un certificat de « Chief happiness officer », un vrai métier dans les sociétés d’aujourd’hui. Le but de la formation est d’être capable d’améliorer le bien-être des employés pour que leur travail soit le plus probant possible en entreprise.
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