Félix Lebrun, coup de tonnerre à Pékin

Il conviendra désormais de l’appeler Felix « TGV » Lebrun. Le prodige français qui vient tout juste de fêter ses 18 ans avait tout d’une tornade, ce mardi pour son deuxième match dans le Grand Smash (l’équivalent des tournois du Grand Chelem en tennis) de Pékin. Au lendemain de sa victoire en quatre sets face au Polonais Milosz Redzimski pour ses débuts dans la compétition, le double médaillé de bronze des Jeux Olympiques de Paris 2024 cet été a pulvérisé son adversaire suivant, ce mardi en huitièmes de finale. Il s’agissait de l’Australien Finn Luu.

Et ce dernier, 43eme au classement, a à peine eu le temps de se rendre compte que la rencontre avait démarré qu’elle était déjà terminée et qu’il s’est retrouvé contraint de saluer son bourreau du jour, tout aussi expéditif qu’impressionnant pour sa deuxième sortie dans ce Grand Smash de Pékin. Le cadet de l’extraordinaire fratrie Lebrun reste d’ailleurs le dernier rescapé français après que son grand frère Alexis a de nouveau subi la loi du Brésilien Hugo Calderano, qui lui avait déjà barré la route en huitièmes de finale à Paris, et que Simon Gauzy, troisième Tricolore en lice, a buté sur le Taïwanais Kao Cheng-Juin.

Pas loin du record

Le jeune phénomène de Montpellier, désormais 4eme au classement mondial, n’a pas regardé sa montre. Mais s’il l’avait fait, il aurait probablement halluciné en voyant le temps qu’il a lui a fallu pour régler son compte à sa victime du jour. Trois sets (11-5, 11-4, 11-2) extrêmement vite réglés en treize minutes et trois secondes très précisément et l’affaire était dans le sac pour l’un des héros tricolores du mois d’août. Paradoxalement, Lebrun avait très mal démarré la rencontre.

Mais une fois qu’il s’est retrouvé mené 4-1 dans la première manche, il est repassé en configuration extra-terrestre et a marché jusqu’au dernier point sur l’Australien, corrigé en un temps presque record. L’Égyptien Omar Assar (18eme) ou le Chinois Peng Xiang (68eme) sont prévenus. Le futur adversaire de Felix Lebrun n’est pas à l’abri d’une humiliante correction là aussi.