Mercredi soir, la Commission de discipline promet de frapper fort à l’endroit de Paulo Fonseca, le coach de l’OL coupable d’un dérapage incontrôlé dimanche dans les dernières minutes du match de championnat entre Lyon et Brest (2-1). Benoît Millot, l’arbitre de la rencontre alors visé, a décrit auprès de L’Equipe « une attitude d’intimidation ». « Il a cette attitude encore plus impressionnante de tenter de donner un coup, en fait. Un coup de tête ! »
Selon l’article 8 du règlement disciplinaire de la FFF relatif à tout « comportement intimidant/menaçant », le technicien portugais encourt pour ce coup de sang une suspension de sept mois. Soit une fin de saison et un début d’exercice 2025-2026 tronqué de près de deux mois. Une sanction qui, sur demande auprès de la Fifa, risque d’être étendue à l’internationale. Donc à la scène européenne pour des Gones engagés en Ligue Europa, et bien sûr à l’étranger si toutefois l’intéressé devait changer de club prochainement.
Une mission impossible à mener désormais ?
Aux yeux de Christophe Dugarry, un point de non-retour a été atteint ce week-end. « Je suis choqué. Comment est-ce qu’il en arrive là ? Comment, quand tu as fait confiance à cet entraîneur, comment peut-on le garder s’il prend sept mois ? Comment est-ce possible de garder un entraîneur qui s’est comporté de la sorte et qui a envoyé une image plus que négative ? »
Le champion du monde 1998 ne voit pas comment, dans ce contexte, Paulo Fonseca pourrait poursuivre sa mission. « Son club peut lui pardonner, il va lui mettre une sanction et passer à autre chose. Ça arrive et on peut trouver toutes les circonstances atténuantes. Mais après, comment tu fais ? Dans ton fonctionnement de club, avec les joueurs, il ne sera plus sur le banc de touche. Comment faire pour garder un entraîneur qui n’est plus sur le banc de touche pendant plusieurs mois ? »