Gaël Monfils a débuté sa carrière de tennisman professionnel en 2004. Il y a vingt ans, le natif de Paris battait un certain Novak Djokovic lors du tournoi Future de Bergame (6-4, 6-7, 6-2). Un joueur contre lequel il perdra ensuite systématiquement en 19 confrontations sur le circuit ATP.
Évidemment, le Français n’a pas gagné autant d’argent que le champion serbe au cours de ces deux dernières décennies. Même si l’ancien numéro 6 mondial peut se targuer d’avoir cumulé 22,42 millions de dollars en prize money (Ndlr, gains remportés par les joueurs en fonction de leurs résultats dans les tournois auxquels ils participent). Selon Sportskeeda, sa fortune serait aujourd’hui estimée à dix millions de dollars, soit environ 9,5 millions d’euros.
Gaël Monfils, le résident suisse
En plus de l’argent gagné grâce à son activité principale, celle de tennisman professionnel, Gaël Monfils peut également compter sur d’autres types de revenus. Au cours de sa carrière, il notamment été sponsorisé par Nike, K-Swiss, Asics et Artengo pour l’équipement et les vêtements, ainsi que Head, Prince et Wilson pour les raquettes.
Comme bon nombre de tennismans français, le récent tombeur de Carlos Alcaraz réside dans un pays lui permettant d’être avantagé sur le plan des impôts. « Ça fait 20 ans que je vis en Suisse, confiait-il le moins dernier dans les colonnes de L’Equipe. Je suis quasiment autant Suisse que Français. On parle souvent des questions fiscales, mais il y a un truc que les gens oublient vraiment, c’est que c’est un super pays. J’adore vivre là-bas. Ils m’ont bien accueilli. J’ai une belle vie, surtout. »