Bien sûr, il y avait eu cette fameuse Une de Tennis Magazine en 1996 avec le titre « Richard G, le champion que la France attend ». Mais c’est bel et bien sur la terre battue de Monte-Carlo que Richard Gasquet s’était révélé aux yeux du grand public. En 2002, à même pas 16 ans, il avait décroché sa première victoire sur le grand circuit en battant Franco Squillari, ancien demi-finaliste de Roland-Garros et alors 54eme mondial, puis trois ans plus tard, il avait éliminé en quarts de finale un Roger Federer alors au sommet de son art.
Cette année, le Biterrois prendra sa retraite lors de Roland-Garros, et sans grande surprise, les organisateurs du Masters 1000 de Monte-Carlo ont décidé de lui attribuer leur première wild-card pour venir participer au tournoi une dernière fois, alors que son classement actuel (148eme) le contraindrait à passer par les qualifications. « À l’aube de sa dernière saison, le Rolex Monte-Carlo Masters a tenu à offrir à ce virtuose du circuit une ultime danse sur la terre battue monégasque. Une manière de saluer son parcours exceptionnel et d’offrir au public l’occasion d’honorer une carrière faite de talent, de passion et d’exploits inoubliables », font savoir les organisateurs.
Une demie en 2005, un quart en 2018
Richard Gasquet (qui fêtera ses 39 ans en juin), va donc participer au tournoi pour la douzième fois, lui qui avait signé sa meilleure performance en 2005, en tombant seulement en trois sets contre Rafael Nadal en demi-finales. Il faut remonter à 2018 pour voir le Français gagner un match sur la terre de Monte-Carlo, année où il avait disputé les quarts contre Alexander Zverev.
Un quart de finale cette année serait un immense exploit pour Richard Gasquet qui, pour sa dernière demi-saison, n’a remporté que trois matchs : un en qualifications à Brisbane, un au premier tour à Montpellier et un au Challenger de Pau. Nul doute que le public de Monte-Carlo lui réservera un bel hommage.