Au départ ils étaient sept. Ce vendredi, il n’y en a déjà plus qu’un. Si Christophe Bouchet, Stéphane Martin et Alain Guerrini avaient d’abord vu leurs chances de concourir pour la succession de Vincent Labrune au poste de patron de la Ligue de football professionnel (LFP) s’évanouir, cela a ensuite été le cas de trois autres candidats. Karl Olive, Cyril Linette et Gervais Martel ont ainsi loupé la dernière marche qui leur aurait permis d’affronter le président sortant. Ancien président du RC Lens, Gervais Martel l’avait très mauvaise.
Au moment de confirmer ce qui était pour lui une triste annonce, celui qui a également été chroniqueur pour la chaîne L’Équipe a poussé un coup de gueule relayé vendredi par le média sportif. « Je suis un peu dégoûté. C’est un truc de fou. » Et d’expliquer les raisons de son courroux. « C’est comme si, lors de l’élection du président de la République, il y avait quinze candidats et que pour pour le premier tour, on décide que deux seulement pouvaient se présenter. Là on est chez les fous. Qu’est-ce que cela veut dire ? Où est la démocratie ? »
« Pas l’intention de me laisser faire »
Pour Gervais Martel, il y aurait donc eu empêchement pour sa candidature. Parrainé par Foot Unis (le syndicat des clubs), il n’a pas reçu celui de l’Union des acteurs du football (UAF) ce vendredi. De quoi le faire sortir de ses gonds et de promettre : « Je n’ai pas l’intention de me laisser faire. Je vais réfléchir et voir ce qu’il est possible de mener comme recours. On va voir par exemple ce qu’il se passe aujourd’hui et dans les jours à venir. »
Très remonté par la situation qu’il vit actuellement, Gervais Martel espère donc toujours qu’il pourra reprendre son chemin vers une candidature au poste de président de la LFP. Pour l’heure, c’est le seul Vincent Labrune qui file vers une réélection sans rival.