Dika Mem (arrière droit) :
« Depuis le début, on essaie vraiment de se focaliser sur chaque match. Il faut vraiment valoriser le travail de l’équipe, du staff. On prépare les matchs vraiment comme si c’était les derniers. Il y a beaucoup de sérieux. Parfois, il y a du relâchement, c’est normal, ce n’est pas toujours facile de gérer un écart de huit ou plus de buts. On est vraiment contents de tout ce qu’on a fait depuis le début. On va arriver sur un quart de finale où on est tous frais, tout le monde a eu à peu près le même temps de jeu, tout le monde est en confiance. C’est important. On est un groupe de 18 joueurs de très haut niveau. »
Mathieu Grébille (ailier gauche) :
« Il y a eu des erreurs, mais on voulait faire le match le plus sérieux possible. Ce genre de match qui « ne sert à rien » est toujours un peu compliqué, mais c’est important de rester sur la lancée qui est la nôtre depuis le début. L’équipe a été très sérieuse. Il y a eu un peu plus d’ambiance que d’habitude grâce aux Macédoniens. On a fait le taf, personne n’est blessé. (…) J’avais raté les précédentes compétitions, à chaque fois que je viens en équipe de France, je suis content. C’est une opportunité énorme et je sais qu’il y en a plein qui rêveraient d’être là. Je dois faire honneur à ce maillot, tout donner. Maintenant, la vraie compétition commence, celle qu’on aime, celle qu’on attend. Le plus dur reste à faire, c’est aussi le plus excitant et le meilleur à jouer. »
Guillaume Gille (sélectionneur) :
« Il y a eu du sérieux et de l’application dans cette partie. On a dominé, on aurait pu encore plus dominer. On a laissé les Macédoniens jouer un peu trop, mais c’est comme ça. Ca fait partie de notre histoire de cette fin de phase. On va entrer dans ce chapitre où les histoires s’écrivent, où la dramaturgie est très différente. On sait combien ce passage des quarts de finale peut être délicat, douloureux, il donne toujours lieu à des confrontations acharnées. On se prépare aussi à ça. »
Propos recueillis au micro de beIN Sports