Gobert brille pour rien

Rudy Gobert n’a pas suffi. Malgré un nouveau double-double (17 points à 6 sur 7 aux tirs, 12 rebonds) du pivot français, qui l’avait d’ailleurs validé dès la pause, avec déjà 15 points et 10 rebonds à son actif, Minnesota n’est pas parvenu à faire chuter pour la deuxième fois de suite cette équipe de Cleveland qui avait reçu une gifle sur le parquet d’OKC deux jours plus tôt. Les Cavs n’en restent pas moins les meilleurs actuellement en NBA.

Et, revanchards après leur déroute face au Thunder, ils ne se sont pas gênés pour le rappeler en reprenant tout de suite leur marche en avant (124-117), samedi sur le parquet des Wolves. Une 38eme victoire pour la franchise de l’Ohio qui lui permet de boucler la première partie de saison devant tout le monde (et pas uniquement à l’Est, loin devant le tenant du titre Boston), de surcroît avec le huitième meilleur bilan de l’histoire de la NBA, certes encore loin de celui de Chicago et Michael Jordan lors de la saison 1995-1996 ou des Lakers de la saison 1971-1972, avec seulement trois défaites pour les deux équipes légendaires).

Mitchell renverse les Wolves

Les Wolves, emmenés par Gobert, auteur là de l’un de ses meilleurs matchs cette saison, mais aussi par Julius Randle (20 points, 14 rebonds, 9 passes) et Anthony Edwards (28 points, 5 passes) ont pensé au cours d’un début de match marqué notamment par une adresse impressionnante des locaux sur les tirs de loin, qu’ils pourraient refaire le coup d’OKC.

Un 12-0 puis, plus tard, un 18-0 alors que Gobert, sur un dunk dos au panier, avait permis à son équipe de recoller juste avant la pause, en ont décidé autrement, d’autant que Donovan Mitchell, encore monstrueux (36 points, 8 rebonds, 7 passes) au même titre que son coéquipier Darius Garland (29 points, 5 rebonds, 6 passes), autre locomotive de l’équipe lui aussi excellent samedi face aux Wolves, ont tout fait pour permettre aux Cavs de faire honneur à leur réputation d’épouvantail du moment en NBA.