Antoine Griezmann ne le cache pas, il a vécu un Euro 2024 « compliqué ». « Parce que ça a été beaucoup de changements de positions, de changements tactiques donc voilà fallait faire avec… », a résumé le Mâconnais ce dimanche matin dans Téléfoot.
Alors que Didier Deschamps a plusieurs fois changé de système, Griezmann a été lui-même utilisé à plusieurs postes, en étant même aligné à droite en huitièmes de finale contre la Belgique, ce qui n’est pas ce qu’il préfère. « Moi ça a toujours été dans l’axe, cette sensation de liberté. J’ai besoin de ça pour me sentir bien mentalement, explique « Grizou ». Mon jeu passe énormément par ma tête, mon mental. Si j’ai des doutes, des questions, ça se voit direct, et ça c’est vu à l’Euro. »
« Toujours un immense respect »
Griezmann a même fini la compétition en tant que remplacement, et ce déclassement soudain aurait pu l’amener à réfléchir à son avenir international. Mais il n’est pas question pour lui d’arrêter. « L’équipe de France est très important, c’est une fierté. J’ai toujours envie de jouer, de représenter la France après voilà ce sera à Didier Deschamps de choisir », répond-il.
Didier Deschamps, justement. Griezmann a longtemps été son chouchou, son homme de base, mais quelque chose semble s’être cassé depuis. Mais ces changements de postes et les passages sur le banc n’ont pas affecté la relation entre les deux hommes, assure le joueur. « Moi, j’ai toujours un immense respect et une affection envers lui. Il a été le seul et le premier ici en sélection, explique Griezmann au sujet de celui qui lui a offert ses 136 sélections. Je lui dois énormément. Pour moi c’est toujours une fierté et une joie immense de jouer à ses côtés, de jouer pour lui et de tout donner sur le terrain pour lui. »