Le dernier tiers de la course approche. Les leaders du Vendée Globe font route vers le cap Horn, et s’apprêtent donc à quitter les mers du Sud. Avec un certain soulagement, notamment pour Sébastien Simon.
« Je suis content d’avoir arrêté de multiplier les empannages le long de la Zone d’Exclusion Antarctique. C’était un peu pénible. A présent, j’attaque une longue traversée de 1 400 milles jusqu’au cap Horn. J’ai hâte de le passer, car le franchir, ça veut dire ‘fin des mers du Sud’. Ça veut aussi dire ‘beau cadeau de Noël’, et ‘nouvelle course’ », a résumé le skipper de Groupe Dubreuil.
Ce foil qui manque à Simon
Le navigateur des Sables d’Olonne devrait franchir le Horn le 24 décembre en milieu d’après-midi, une douzaine d’heures après Yoann Richomme (Paprec-Arkéa) et Charlie Dalin (Macif). Dubreuil a perdu le contact avec le duo de tête à cause d’un vent de babord qui le pénalise, depuis la perte de son foil tribord. « C’est bien sûr un peu frustrant de voir les deux copains devant s’échapper mais malheureusement c’est une bataille que je ne peux pas jouer », déplore-t-il.
Pointé à un peu moins de 400 milles des leaders, mais avec 800 milles d’avance sur les poursuivants, Sébastien Simon peut continuer à regarder de l’avant. « Je suis persuadé que je vais attaquer la remontée dans de bonnes conditions pour me battre à nouveau à 100% de mon potentiel. En attendant, je m’accroche. J’essaie aussi de me reposer car j’ai une jolie dette de sommeil. »