Le PSG a confirmé sa grande forme, mardi. En déplacement au Roudourou pour affronter le Stade Brestois en barrage aller de la Ligue des champions, le club de la capitale a décroché sa dixième victoire en 11 matches depuis le début de l’année et déjà validé sa présence en huitièmes de finale. Tout du moins si l’on en croit les statistiques et Eric Roy, l’entraîneur de Brest.
Aucune des 46 équipes battues par trois buts d’écart à domicile à l’aller d’une confrontation à élimination directe de Ligue des champions n’a en effet réussi à retourner la situation au retour. Un renversement effectivement inenvisageable pour l’ancien milieu de terrain. « Si on peut imaginer qu’on puisse gagner 4-0 au Parc, au-delà d’inscrire quatre buts, le PSG marque des buts à tout le monde en ce moment. C’est mission impossible », a-t-il soufflé après la rencontre.
Le PSG reste friable
Pour autant, Antoine Kombouaré a décelé des défauts dans la cuirasse parisienne. Conséquence des occasions que se sont procuré les Brestois tout au long de la rencontre. « Le losange d’Eric Roy a bien fonctionné défensivement, avec ses deux attaquants qui bloquent au départ la relance adverse, ils ont bien verrouillé l’axe et rendu le PSG friable, fébrile, comme Donnarumma quand il dégage sur la tête d’Ajorque (12e), a-t-il souligné dans les colonnes de L’Equipe. Les défenseurs ont eu du mal avec les projections bretonnes. Celles de Sima, mais aussi Lala et Camara, par leurs courses, ont été capables de faire mal dans leur dos avant la mi-temps.»
« Pacho, notamment, a été en difficulté dans ce domaine et dans les duels avec Ajorque. C’est la seule réserve : ils ne sont pas habitués à ce jeu direct et se laissent trop facilement mettre en difficulté », a-t-il poursuivi, prenant toutefois soin d’ajouter : « Mais les Parisiens sont capables de combiner dans de tout petits espaces, y compris dans la surface adverse, et quand tu passes ton temps à trop reculer contre eux, quand tu leur laisses trop le ballon, tu te fais punir. Surtout avec les trois phénomènes devant. »