Le PSG est décidément maudit. Malgré une domination de tous les instants, matérialisée par 26 tirs et 2,43 expected goals, le club de la capitale n’a pu faire mieux que match nul contre le PSV Eindhoven, mardi, sur la pelouse du Parc des Princes. Pourtant guère dangereux, ce sont même les Néerlandais qui ont ouvert le score en première période grâce à Noah Lang avant qu’Achraf Hakimi ne parvienne à égaliser peu après le retour des vestiaires.
Les hommes de Luis Enrique ont ensuite multiplié les offensives pour arracher la victoire, pensant être récompensés de leurs efforts grâce à un penalty accordé par l’arbitre dans le temps additionnel, mais Glenn Nyberg est finalement revenu sur sa décision, augmentant encore la frustration des champions de France. Et leur inquiétude.
« Un tirage compliqué »
Après trois matches, le PSG pointe pour l’heure à la 17e place du classement avec seulement quatre points au compteur alors que se profilent deux rencontres périlleuses contre l’Atletico Madrid et le Bayern Munich. Devant les micros, Luis Enrique n’a pas caché son inquiétude. « Je crois qu’on est l’équipe qui se créé le plus d’occasions en Ligue des champions. Je n’ai aucun doute que l’équipe est sur la ligne que je veux, qu’elle joue le football que je veux. Notre équipe a été meilleure, elle a mieux défendu, mais c’est le football. C’est une compétition avec un tirage compliqué. Evidemment, je suis préoccupé », a-t-il ainsi confié au micro de Canal+.
« C’est difficile d’accepter un résultat comme ça. C’est évident qu’on a eu plus d’occasions que notre adversaire. On méritait de gagner ce match, il semble qu’on a été meilleur que le PSV Eindhoven. Nous n’arrivons pas à cadrer le tir décisif. Le foot est capricieux, on aurait pu perdre ce match, c’est comme ça que marche ce sport. C’est le groupe le plus difficile, on doit se préparer à être meilleurs. Je suis préoccupé, oui, a-t-il insisté, pointant un manque de chance : « La chance doit être de ton côté pour conclure. »
Le technicien espagnol refusait néanmoins de verser dans le catastrophisme. « Il y a un halo de pessimisme en raison des résultats injustes mais je suis tranquille. Mon équipe a été bien meilleure que l’équipe adverse », a-t-il conclu.