Grosse polémique dans le peloton, le verdict tombe

Édition 2025 très compliquée pour les organisateurs de l’Étoile de Bessèges-Tour du Gard. Jeudi, le peloton qui disputait la deuxième étape entre Domessargues et Marguerittes, s’est retrouvé face à une voiture à dix-sept kilomètres de l’arrivée. Résultat, un coureur obligé d’abandonner avec une blessure à la clavicule. Après une réunion en soirée entre l’organisation et les responsables des équipes engagées, il a été décidé qu’en cas de nouvel incident, l’abandon serait envisagé.

Et manque de chance pour la direction de la course, le lendemain, une autre voiture s’est retrouvée sur un rond point alors emprunté par le peloton. Arrêt de la troisième étape, nouvelles discussions, et finalement huit équipes ont annoncé leur retrait immédiat, tandis que l’étape reprenait pour le reste des engagés. Une situation qui a fait réagir Pierre Rolland, pas vraiment satisfait de la décision des responsables d’équipe. Le consultant de la chaîne L’Équipe a donné et expliqué son point de vue vendredi. « C’est un peu compliqué. Forcément on a un avis un peu partagé entre la sécurité, l’organisation. »

S’il avait fait beau…

Et l’ancien coureur tricolore de développer : « Je pense que, comme on le voit à l’image, la météo est très, très compliquée aujourd’hui (vendredi), elle le sera encore plus demain (samedi) et je pense que ça a joué un rôle très, très important dans la décision. Les grosses équipes se servent de cette Étoile de Bessèges pour potentiellement préparer la saison et peut-être qu’on pense plus à l’avenir. Alors on va prendre le prétexte de la sécurité, d’une voiture. »

Pour Pierre Rolland, la chute de vendredi serait même en partie à mettre sur le dos des coureurs. « La chute, c’est les coureurs les responsables. Ils ne s’avertissent pas entre eux, ils ne se préviennent pas. C’est un peu partagé. Je ne veux pas mettre un boulet sur les coureurs, mais je pense sincèrement que s’il avait fait beau, oui ils auraient peut-être un peu râlé, mais ils seraient tous repartis. J’en suis sûr et j’en suis convaincu. »