Ce fut criant mercredi soir encore contre l’Atlético de Madrid en Ligue des champions: le PSG de Luis Enrique pâtit de l’absence d’un buteur. Alors que le retour de Gonçalo Ramos est attendu avec impatience – vraisemblablement pour la fin novembre – Randal Kolo Muani demeure boudé par son coach, cantonné à deux titularisations et deux buts cette saison toutes compétitions confondes (contre trois buts en trois matches dans le même temps en équipe de France), et donc en perte totale de confiance.
Après s’être penché longuement sur le cas du Nigérian Victor Osimhen cet été, le PSG a choisi de ne finalement pas pallier le départ de Kylian Mbappé pour le Real Madrid, s’en remettant à son line-up offensif en place. Un credo que semble prêt à observer Luis Enrique cet hiver, et ce malgré la rumeur insistante d’un intérêt parisien pour la perle suédoise Viktor Gyökeres. La pépite du Sporting aujourd’hui évaluée à 70 millions d’euros. A minima.
Trop cher et/ou trop tendre
Ce jeudi, le journal Le Parisien est formel sur la question: « Il est né la même année que Kylian Mbappé, en 1998, mais ne deviendra pas dans l’immédiat son successeur dans l’attaque du PSG. Selon nos informations, et à ce jour, le PSG ne prévoit pas de foncer sur le recrutement de Viktor Gyökeres, à court terme, cet hiver donc », écrit Dominique Sévérac à propos de l’attaquant lisbonnais, auteur déjà de 23 buts en 17 sorties cette saison, dont un retentissant triplé contre Manchester City en Ligue des champions cette semaine.
Ce choix appartiendrait avant tout à Luis Enrique, pas forcément convaincu par l’apport éventuel d’un joueur qui n’a jamais évolué dans un top club, un jeune Scandinave de 26 ans qui en 2023 encore sévissait en Championship, la deuxième division anglaise, dans les rangs de Coventry. « Avec Gyökeres, l’Asturien se méfie également du poids du prix du transfert, un argument qu’il a avancé lors de ses premières conférences de presse en août en signalant qu’une somme astronomique pouvait écraser un joueur sous la pression, songeant sans doute au rendement de Randal Kolo Muani depuis un an », souligne Le Parisien.