Hamilton répond aux accusations

La première sortie de Lewis Hamilton sous ses nouvelles couleurs a laissé des traces. Sur le circuit du Grand Prix d’Australie, où l’ancien leader de l’écurie Mercedes a déçu pour ses débuts dans le baquet de la Scuderia, puisqu’il a dû se contenter de la 10e place lors d’un week-end inaugural qui n’a de toute façon pas réussi à Ferrari. Mais pas uniquement. Après-coup, le septuple champion du monde a été accusé d’avoir insulté sur la radio l’un des ingénieurs de sa nouvelle écurie : Riccardo Adami.

Si Hamilton, comme il l’avait déjà fait savoir après ce premier Grand Prix de la saison, a bien regretté d’avoir reçu pendant cette course remportée par Lando Norris beaucoup trop d’informations qu’il ne l’aurait souhaité, il assure en revanche que cette affaire a pris bien plus d’ampleur qu’elle ne l’aurait dû. D’autant que le nouveau coéquipier de Charles Leclerc, qui dément fermement, assure que les propos qui lui ont été prêtés ne sont pas ceux qu’il a tenus réellement au même titre qu’il ne s’est pas montré insultant. Avant de s’attaquer au deuxième rendez-vous de la saison : ce week-end en Chine, l’ancien chef de file des Flèches d’Argent s’est donc autorisé une mise au point, doublée d’un coup de gueule.

Hamilton aimerait être logé à la même enseigne que Verstappen

« Tout le monde a exagéré. C’était littéralement un va-et-vient. J’ai été très poli dans la façon dont je l’ai suggéré. J’ai dit : « Laissez-moi faire, s’il vous plaît. » Je n’ai pas dit « Va te faire foutre ». Je ne jurais pas. C’est juste qu’à ce moment-là, j’avais vraiment du mal avec la voiture et j’avais besoin de me concentrer pleinement sur ces deux choses », a déclaré jeudi dans des propos relayés par Eurosport le natif de Stevenage tout en regrettant de ne pas bénéficier du même traitement de faveur que Max Verstappen, connu pour ne pas faire preuve de beaucoup de tendresse à la radio vis-à-vis de ses ingénieurs. « La conversation que Max a avec un ingénieur au fil des ans, les abus que le pauvre gars a subi, et vous n’écrivez jamais rien à ce sujet, mais vous avez écrit sur la moindre petite discussion que j’ai eue avec le mien. » Ambiance.