Présentation en bonne et due forme, photo officielle au côté d’une F40 et ce mercredi, premiers tours de piste au volant d’une Ferrari du côté de Fiorano, Lewis Hamilton découvre jour après jour sa nouvelle écurie. Engagé avec la Scuderia à compter de la saison 2025, le septuple champion du monde prépare déjà l’année à venir, avec la ferme intention d’être au maximum de ses capacités pour lutter pour le titre mondial. Mais chez Ferrari, il y a aussi un certain Charles Leclerc. Et cela pourrait engendrer quelques petites tensions.
C’est en tout cas ce que pense Erik Bielderman. Le journaliste de L’Équipe était ce jour invité à donner son avis sur le sujet sur la chaîne du média sportif. Et s’il a dit espérer que tout se passerait bien entre Lewis Hamilton et Charles Leclerc, il a tout de même envisagé un scénario un peu moins idyllique. « J’ai envie de croire au potentiel de Frédéric Vasseur (patron de Ferrari, ndlr) de pouvoir faire cohabiter les égos. Maintenant, il y a les tifosi. […] Charles Leclerc était un dieu vivant. Il avait une aura absolue. Là, on voit que depuis l’annonce de l’arrivée de Lewis Hamilton, il y a une ferveur démentielle autour du Britannique. Si, sur le plan sportif, Lewis Hamilton devait être assez rapidement devant Charles Leclerc, comment (ce dernier) pourrait accepter l’idée d’être devancé alors qu’il est un enfant de la maison Ferrari puisqu’il est là depuis plusieurs saisons ? »
« Il y aura forcément une rivalité »
Pour l’observateur, le pilote monégasque pourrait donc mal vivre un possible ascendant sportif de son nouveau coéquipier si cela se produisait. Mais pas que. « Comment pourrait-il vivre le fait que les tifosi retournent leur amour immodéré pour celui qu’ils appellent ‘Carlito’ vers Lewis Hamilton ? Donc on pourrait assister à ce moment-là à des tensions. » Mais pour Erik Bielderman, il n’y aurait même pas besoin d’un tel scénario. « De toute façon, dans une écurie, entre deux pilotes d’envergure qui ont tous les deux l’ambition d’être champion du monde, il y aura forcément à un moment donné, une rivalité qui peut être saine, mais seulement si Frédéric Vasseur est capable de gérer les égos. »
Le pire n’étant jamais sûr, il faut espérer pour Ferrari et ses supporters que l’entente et l’émulation provoquée par l’association des deux pilotes permettra à la Scuderia de viser toujours plus haut pour tenter d’aller chercher un Max Verstappen auréolé de quatre titres de champion du monde et qui a encore dominé la saison dernière sur sa Red Bull.