« Indigne », l’OM sévèrement épinglé

L’été a été plein de promesses du côté de Marseille. Avec l’arrivée de Roberto De Zerbi, l’OM a pris une dimension inattendue, y compris dans son recrutement avec le renfort de têtes d’affiche telles que Mason Greenwood, Pierre-Emile Hojbjerg et encore tout récemment Adrien Rabiot. Oui mais voilà, cette profonde refonte de l’effectif ne s’est pas faite sans casse.

Nombreux sont les cadres d’hier à avoir été poussés vers la sortie en effet. De Pau Lopez à Jordan Veretout en passant par Jonathan Clauss et Samuel Gigot, sans oublier les Ismaïla Sarr, Azzedine Ounahi et Iliman Ndiaye. Cela selon la volonté même du nouveau coach: « Pour les départs, j’ai considéré que beaucoup de joueurs devaient partir, qu’il s’agisse de Veretout, Clauss, Lopez ou Mbemba, qui sont tous de très bons joueurs, mais l’OM avait besoin d’un changement radical », dixit Roberto De Zerbi.

« Quelqu’un d’extrêmement facile à gérer »

Pour autant, il est un irréductible qui malgré plusieurs propositions n’a pas satisfait aux desideratas de son club. Chancel Mbemba, lui, a tenu à rester coûte que coûte à Marseille. Une question de principes manifestement. « C’est invraisemblable d’arriver à une telle situation, juge son ancien sélectionneur au Congo Claude Le Roy, sollicité par Canal+. Chancel, c’est quelqu’un d’extrêmement facile à gérer, qui est toujours prêt à tout donner. Ce comportement de l’OM à son égard est indigne. Cela m’étonne même de quelqu’un comme Pablo Longoria, une telle attitude. Ou alors, ça veut dire qu’il n’y a plus que l’argent qui compte et que l’humain, on l’oublie complètement. »

Par le passé déjà, l’OM a pu manquer de classe avec des joueurs devenus indésirables. Ce fut le cas avec Rod Fanni et Henri Bedimo notamment. En vertu des règlements de la LFP, le club phocéen devait réintégrer à l’effectif professionnel son défenseur le 1er septembre dernier. Celui-ci a pu s’entraîner avec un groupe dit « Pro 2 », soit la réserve dirigée par Jean-Pierre Papin. Il est toutefois mis à pied depuis le 14 septembre pour des manquements répétés à des examens médicaux nécessaires selon la direction olympienne.