La reprise approche pour Julian Alaphilippe. Parti se préparer sous le soleil de Tenerife, sur les pentes du volcan Teide, le Français va bientôt faire ses débuts avec Tudor Pro Cyling. Ce sera au Portugal, à la Figueira Classic puis au Tour de l’Algarve, pour préparer Paris-Nice.
Après avoir quitté la Quick-Step, où il évoluait depuis ses débuts chez les professionnels, Alaphilippe débute une nouvelle aventure avec l’équipe suisse. Sera-t-il aussi performant ? Les consultants de la RTBF ne sont pas convaincus.
Alaphilippe, des débuts compliqués ?
« Je suis curieux de voir comment il va aborder sa première saison dans une équipe non World-Tour. Cela peut être formidable mais ça peut être moins bon » estime Rodrigo Beenkens. « Je pense que le Français a encore quelques cartouches à tirer. Il est peut-être un peu limité face aux fantastiques de 2025 mais son tempérament et son envie d’attaquer peuvent lui permettre d’encore en claquer une ou l’autre, estime de son côté Samuël Grulois, qui craint une rivalité interne défavorable au Français. Reste à voir l’association avec le Suisse. On sait qu’Alaf apprécie jouer la carte du collectif tandis que Marc Hirschi est davantage égoïste sur le vélo. »
C’est finalement François Zaleski qui est le plus inquiet pour Alaphilippe. « Je pense de toute façon que les transferts, les années qui suivent les transferts sont toujours compliqués. Regardez Philippe Gilbert quand il était passé chez BMC, ça n’a pas été simple, même si ça s’est bien terminé. De manière générale, c’est compliqué parce qu’il faut s’adapter à un nouvel encadrement, à de nouveaux coéquipiers, à de nouveaux vélos, à de nouvelles méthodes. Donc c’est par essence assez compliqué de passer dans une nouvelle équipe. Je crains que ce soit compliqué pour Julian Alaphilippe.«