La lutte contre le piratage est un combat difficile à mener, mais la LFP est bien décidée à faire tout son possible pour protéger son produit phare qu’est la Ligue 1. Il y a deux semaines, après sa réélection à la tête de la Ligue de football professionnel, Vincent Labrune avait ainsi affirmé sa volonté de s’attaquer à ce « fléau » qu’est le streaming illégal « sur tous les terrains: médiatique, politique, juridique ».
« Le piratage c’est comme voler le sac d’une vieille dame sur un marché », avait lâché le patron de l’instance, déplorant le fait que « des médias expliquent comment un IPTV marche ». De quoi refroidir les utilisateurs ? Selon RMC Sport, le premier gros choc de la saison entre l’OL et l’OM, dimanche soir, a encore fait un carton sur les IPTV et les autres plateformes sociales comme X (anciennement Twitter) et TikTok.
L’Arcom se félicite de son nouveau dispositif
Sur Telegram, plusieurs flux ayant diffusé l’intégralité de l’Olympico auraient aussi regroupé plus de 80 000 personnes. Pas de quoi décourager la LFP qui, avec l’aide de l’Arcom, obtient tout de même quelques résultats. Dans un communiqué publié mardi, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique se félicite de l’efficacité de son « nouveau dispositif, inscrit dans le code du sport ».
« L’année 2024 marque un tournant dans la lutte contre le piratage des retransmissions sportives, indique-t-elle. Entre janvier et août, 1922 services illégaux ont été bloqués à la demande de l’Arcom, dépassant ainsi les chiffres de l’année 2023 (1544 services bloqués). Des blocages qui concernent des sites illégaux de live streaming et de plus en plus de services d’IPTV. » Mais la résistance, elle aussi, s’organise.