Cette fois, il n’y a plus de doutes. Après des semaines de bruits de paddock, l’engrenage s’est mis en route et s’est montré favorable à Isack Hadjar. Alors que Sergio Pérez a quitté Red Bull Racing, Liam Lawson a récupéré son baquet au sein de l’écurie de Milton Keynes. Le Néo-Zélandais a alors été remplacé par le Tricolore chez Racing Bulls pour la saison 2025 de Formule 1. A l’occasion d’un entretien récemment accordé à Canal+, le vice-champion de F2 cette saison a confié avoir été informé de son sort en marge du Grand Prix du Qatar, soit à la fin du mois de novembre.
Néanmoins, le natif de Paris a concédé que les doutes ont perduré. « Avant ça, c’était quasiment sûr mais tant que tu n’as rien signé, c’est… C’est un milieu tellement vicieux, tellement dur que tu te dis qu’à tout moment…, a ainsi confié Isack Hadjar. Même, honnêtement, à un moment donné, même au Qatar, après le Qatar, on m’a dit que, mais tant que je n’ai pas signé, je me suis dit ‘p…, il va se passer un truc’. »
Hadjar: « On ne sait jamais avec ces gens »
Le Tricolore a jouté qu’il n’était « pas encore sûr » de faire équipe avec Yuki Tsunoda la saison prochaine « jusqu’à deux ou trois jours » avant d’apposer sa signature sur le contrat qui fera de lui un pilote de Formule 1 en 2025. « Il fallait vraiment signer la paperasse, parce qu’on ne sait jamais avec ces gens, donc voilà », ajouté Isack Hadjar.
Revenant sur la chronologie des événements, le pilote français a confié qu’il savait « un peu ce qu’il se passait » dès la mi-saison, ajoutant qu’il a eu des moments pendant lesquels il a été « à deux doigts d’être annoncé » sans que cela se concrétise alors. « On sait comment ça marche dans ce sport, ça va très, très vite, a-t-il conclu. Après, on se voit plus sur un rôle de réserve l’année d’après… En fait, ça fait un peu le yo-yo avec mes émotions, mais j’ai juste su rester concentré, performer, montrer que j’ai le niveau d’aller en F1. » C’est désormais à lui de démontrer sa capacité à exister dans la catégorie-reine.