Si les deux dernières saisons d’Ons Jabeur avaient été une réussite, avec notamment trois finales en Grand Chelem, la saison 2024 lui laissera un goût amer. La joueuse tunisienne, qui a fêté ses 30 ans à la fin du mois d’août, a annoncé ce lundi qu’elle ne rejouerait plus cette année, afin de soigner son épaule. « Cette année a été extrêmement difficile pour moi, et en tant qu’athlètes, nous savons que le rétablissement fait partie du jeu. En raison de ma blessure à l’épaule, mon équipe médicale et moi-même avons pris la difficile décision d’arrêter cette saison. Je vous reverrai sur le court en Australie en 2025″, écrit la joueuse actuellement classée 22eme mondiale, après l’avoir commencée au 6eme rang.
Ons Jabeur aura disputé 30 matchs cette saison, pour 16 victoires. Eliminée dès le deuxième tour de l’Open d’Australie, elle a ensuite disputé un quart à Abu Dhabi, avant de passer à côté de la tournée américaine sur dur (élimination d’entrée à Indian Wells et Miami). Sur terre battue, elle a retrouvé un peu de confiance, en disputant un quart à Madrid et à Roland-Garros, puis elle a enchaîné avec deux quarts sur gazon (à Nottingham et Berlin), avant de s’incliner au troisième tour de Wimbledon. Après avoir renoncé à disputer le tournoi olympique pour éviter un changement de surface à son genou fragile, elle avait finalement déclaré forfait pour le tournoi de Washington, qui se déroulait en même temps, puis s’est inclinée d’entrée à Toronto contre Naomi Osaka. Cela restera son dernier match de la saison, puisqu’elle avait ensuite renoncé à l’US Open pour cause de blessure à l’épaule.
Jabeur va se consacrer au caritatif
Pas de tournée asiatique ni de Masters (elle est de toute façon 37eme à la Race cette semaine) donc pour Ons Jabeur, qui va perdre 1050 points et pourrait donc attaquer la saison prochaine autour de la 50eme place mondiale. Mais elle va profiter de cette pause forcée pour faire du bien autour d’elle. « Pendant que je prendrai le temps de guérir, je me consacrerai à des œuvres caritatives et je veillerai à ce que nous fassions une réelle différence dans le monde », écrit-elle.