Léon Marchand a vraiment besoin de souffler après son extraordinaire année 2024. Pleinement préparé pour les Jeux Olympiques de Paris, à la faveur de deux années intenses sous les ordres de Bob Bowman aux Etats-Unis, le prodige de la natation française est devenu la superstar du sport tricolore en raflant quatre médailles d’or (en 400 m quatre nages, 200 m papillon, 200 m brasse et 200 m quatre nages). Le Toulousain de 22 ans, qui a renoncé dernièrement aux Championnats du monde en petit bassin à Budapest (10-15 décembre), a décidé de s’exiler en Australie durant trois mois avant de préparer son retour à la compétition.
Le « Roi Léon » se fait aussi discret sur le marché publicitaire. Avant les Jeux déjà, Léon Marchand avait sélectionné avec précaution ses sponsors, se contentant de trois gros contrats avec Omega, LVMH et Louis Vuitton, qui lui rapporteraient chacun un million d’euros chacun (selon La Tribune). Comme l’indique L’Equipe, son deal d’ambassadeur de LVMH autour des JO (comme d’autres sportifs français vedettes) va se terminer en cette fin d’année 2024, contrairement à sa collaboration avec Louis Vuitton, la marque phare du groupe LVMH du milliardaire français Bernard Arnault.
Léon Marchand comme Carlos Alcaraz ?
Si Léon Marchand va « perdre » un million d’euros avec la fin de son contrat avec LVMH, son deal avec Louis Vuitton pourrait largement être revu à la hausse. Maroquinier de luxe et marque de prêt-à-porter, Vuitton tient une égérie de choix en France et pourrait lui offrir un jackpot digne de celui de Carlos Alcaraz, qui empocherait près de deux millions d’euros auprès de l’entreprise parisienne. Victor Wembanyama représente également Louis Vuitton, mais ses émoluments ne sont pas connus, mais Marchand peut désormais prétendre à des contrats dépassant 1,5 million d’euros par an, selon un expert interrogé par La Tribune.
Les revenus commerciaux du fils de Xavier Marchand (finaliste olympique en 1996 et 2000) vont également exploser à la faveur d’un partenariat commercial en négociations avec Speedo. Le quintuple médaillé olympique est déjà associé à la marque de vêtements de bain, puisque Speedo France fournit le club de Toulouse, mais il pourrait devenir la tête d’affiche de ce leader mondial. Speedo, d’origine australienne, est basé en Angleterre et est distribué aux Etats-Unis par PVH, le groupe qui détient Tommy Hilfiger et Calvin Klein.