Jacquelin : « Les gars ont été magistraux »

« Qui ne saute pas n’est pas français, eh ! » Même le public allemand, pas chauvin pour un sou, a bondi au rythme de la troisième victoire de rang de ces Bleus irrésistibles en relais et qui ont réussi l’exploit de dompter la redoutable Norvège (4eme vendredi) pour la troisième fois en trois courses depuis le début de l’hiver. Une première pour la France, qui n’avait jamais aligné trois victoires de rang dans l’histoire du biathlon français. Emilien Jacquelin, de nouveau dernier relayeur de ce quatuor différent des deux premiers mais de nouveau monté sur la plus haute marche du podium néanmoins, savait les Tricolores capables de poursuivre leur carton plein. Il restait néanmoins à le prouver de nouveau sur la piste.

Alors après cette nouvelle victoire, le Grenoblois, interrogé sur La Chaîne L’Equipe, n’était pas peu fier. « On avait bien sûr envie de faire ce triplé, mais tout en gardant notre humilité et en sachant que ça se ferait seulement si l’on faisait des courses pleines et sans se voir plus forts que les autres. C’est ce qui fait notre force sur ses trois derniers relais », appréciait Jacquelin, ravi de son propre passage (« Je suis content d’avoir bien géré ce dernier tir et de ne pas m’être préoccupé de cette balle ratée pour rester dans ce que j’avais à faire ») mais surtout impressionné, à l’entendre, par les performances de ses trois coéquipiers du jour, grâce à qui, à ses yeux, il avait uniquement eu de nouveau à terminer le travail.

Emilien Claude : « Ce n’est que du bonheur ! »

« Comme à chaque relais maintenant, les gars font tellement tout avant que l’objectif pour moi à chaque fois, c’est de garder la tête. C’est plus ça qu’autre chose. Bravo à eux, ils ont été magistraux (…) Trois fois de suite, c’est chouette. On a une équipe qui a beaucoup de capacités. En ce moment, surtout sur ces relais-là, on est capables de répondre présent et de rester dans nos clous. »

Emilien Claude, vainqueur pour sa grande première en relais (« Quand ça marche comme ça, ce n’est que du bonheur »), Fabien Claude, ravi de pouvoir célébrer cette victoire avec son petit frère (« Je suis super fier de l’équipe, du staff et des techniciens qui ont fait un superbe boulot. On enchaîne »), et Quentin Fillon Maillet, déjà présent lui aussi lors des deux premiers relais de l’hiver, et qui rappelait que le relais masculin n’était pas le seul à mériter des louanges (« c’est aussi sur le relais mixte, on n’est pas sortis du podium depuis le début de saison, ça reste une grosse force de l’équipe de France, c’est trop bien ») étaient aux anges eux aussi. Et ils n’avaient pas fini de sauter.