« Je sais que je vais me faire arrêter »: Félix Lebrun, l’aveu après les JO

Pépite du tennis de table français, Félix Lebrun est entré dans la lumière à la faveur des Jeux olympiques de Paris 2024. Le frère d’Alexis Lebrun s’est offert deux médailles de bronze lors de l’évènement, en individuel et par équipes. De quoi en faire l’une des coqueluches du grand public qui ne le connaissait pas quelques semaines plus tôt. L’actuel septième joueur mondial a depuis repris sa vie de joueur de tennis de table professionnel, avec tout de même quelques changements notoires directement liés à sa nouvelle notoriété.

Il s’en est ouvert dans un entretien publié mercredi par Ouest-France. Pas mécontent de cette célébrité fraîchement acquise, le jeune homme de dix-huit ans est d’abord revenu sur les jours qui ont suivi les JO. « Après les Jeux, on a eu une semaine médiatique où on a enchaîné les interviews, et en même temps les soirées. Ça faisait plaisir. » S’en sont suivis quelques jours de vacances, avant le retour à l’entraînement avec son frère. Puis la compétition a repris. Une routine qui lui plait, même si certains moments de sa vie quotidienne le renvoient à ce qu’il s’est passé pour lui aux JO de Paris.

Vie normale pour les frères Lebrun

« Je me fais beaucoup reconnaître, encore plus quand je suis avec Alexis. » Et Félix Lebrun d’avouer : « On doit organiser un peu mieux nos sorties, même si on n’en est pas à un point similaire à un footballeur. Mais oui, on se fait énormément reconnaitre. » Pas question cependant pour lui de perdre la tête. « Dans mon quotidien à la maison ou dans la salle de ping, il n’y a rien qui a changé, si ce n’est mon palmarès. J’ai vécu des émotions exceptionnelles, mais j’ai repris ma vie assez normalement. »

Quant à sa notoriété, il garde là encore les pieds sur terre : « Je sais que je vais probablement me faire arrêter quelques fois. Mais ce n’est pas grave, c’est aussi plaisant de voir que les gens nous ont suivis. » Félix Lebrun ne regrette donc rien du changement qui s’est opéré pour lui durant les Jeux olympiques parisiens.