Jegou et Auradou, c’est la fin

La justice argentine a tranché en faveur des deux rugbymen tricolores incarcérés depuis deux mois à Mendoza pour le viol avec violence présumé d’une femme dans l’hôtel où résidait les Bleus le 7 juillet dernier. Conformément à la demande des avocats d’Oscar Jegou et Hugo Auradou, ces deux derniers ont été autorisés à rentrer en France.

Le procureur adjoint chargé des affaires pénales, Gonzalo Nazar, avait lui-même ouvert la porte à une telle issue – une brèche dans laquelle s’est engouffrée la juge Eleonora Arenas, qui a donné son feu vert aux deux joueurs âgés de 21 ans pour quitter le territoire argentin dans les plus brefs délais alors que des expertises psychologiques approfondies étaient évoquées.

Pas encore de non-lieu

« Au cours de l’audience d’aujourd’hui au Tribunal pénal, le départ du pays des deux citoyens français n’a pas fait l’objet d’une discussion dans ce domaine, et le ministère public ne s’est pas opposé à la décision du procureur adjoint chargé des affaires pénales, de sorte que la résolution est ferme et qu’ils peuvent quitter le pays à partir de maintenant », peut-on lire dans le communiqué de la justice argentine.

Placés en résidence surveillée après quelques jours d’incarcération puis libérés sous condition le 12 août dernier, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont récupéré leurs passeports et regagné Buenos Aires la semaine dernière. Quelques heures les séparent désormais de leur retour dans l’Hexagone. Les deux hommes n’en demeurent pas moins mis en examen à cette heure. La demande de non-lieu déposée par leurs avocats sera examinée prochainement.