Le saviez-vous ? A Tokyo, il n’était pas possible de voir les anneaux olympiques sur un athlète participant aux Jeux Paralympiques. Pour tous les participants, avoir un tatouage représentant le célèbre symbole des JO était purement et simplement interdit.
Aux yeux du Comité International Paralympique (CIP), cela représentait une forme de publicité corporelle pour une « marque » concurrente, celle des Jeux Olympiques, organisés par le Comité International Olympique (CIO). Le CIP, via ce règlement, voulait protéger son propre symbole, les Agitos, trois croissants de couleur différente (rouge, vert et bleu) qui symbolisent le mouvement.
Les Paralympiques changent d’avis
Pour les athlètes, il était obligatoire de dissimuler leur tatouage avec un vêtement ou un cache approprié, sous peine de s’exposer à des sanctions. En 2016, en finale du 100m des championnats d’Europe de natation handisport, un athlète anglais avait été disqualifié.
Fort heureusement, le Comité Paralympique s’est rendu compte qu’il était sans doute dans l’erreur, et que le message envoyé n’était pas le bon. « Les (para) athlètes portant de tels tatouages n’ont plus besoin de les couvrir », a promis Craig Spence, responsable de la marque et de la communication du CIP, dans des propos relayés par The New-York Times.