JO 2024, la troublante disparition d’un chauffeur de stars

Il y a eu dans la nuit de la cérémonie de clôture des JO de Paris 2024 cette tragédie et le meurtre d’une jeune bénévole de 21 ans, vraisemblablement perpétré par un autre volontaire et ami présumé de la victime. Les Jeux parisiens vont-ils être entachés par un autre fait divers sordide ?

L’inquiétude est grande à cette heure quant au cas de Mohamed El Aiyate, un chauffeur de taxi de l’Oise qui durant les Jeux Olympiques est devenu l’un des chauffeurs officiels du Comité International Olympique (CIO). A ce titre, l’intéressé avait pu transporter des figures du sport telles que Zinedine Zidane, Serena Williams, Lindsey Vonn ou Tony Estanguet, le patron du Comité d’organisation des JO 2024 (COJO).

Dans une interview récente accordée à l’édition Oise du Parisien, Mohamed El Aiyate se disait « heureux et fier d’avoir vécu une expérience magnifique et inoubliable ». « Moi aussi, j’ai fait les JO à ma manière », soufflait-il encore, avant de saluer la personnalité des stars passées par son véhicule: « Malgré leur stature, elles ont toutes su rester humbles et accessibles ».

Disparu depuis le 23 août

Selon Le Figaro, de source judiciaire, celui qui s’était présenté pour candidat écologiste aux dernières élections législatives dans la deuxième circonscription de l’Oise (avec 3,70% des suffrages exprimés à son crédit) n’a plus donné signe de vie depuis le vendredi 23 août. Une enquête a été ouverte pour disparition inquiétante par le parquet de Beauvais.

« Les enquêteurs ont successivement déployé des effectifs, un hélicoptère, des plongeurs, des moyens de détection thermique puis un chien Saint-Hubert pour tenter de retrouver le disparu », souligne auprès du quotidien suscité Frédéric Trinh, procureur de la République de Beauvais. « L’hypothèse d’un départ volontaire » est aujourd’hui privilégiée alors que le téléphone et les papiers d’identité de Mohamed El Aiyate ont été retrouvés à son domicile. L’homme de 58 ans « aurait laissé derrière lui un courrier dans lequel il exprimerait son mal-être », précise Le Figaro.