Pour les Jeux Olympiques d’été de Paris 2024, les organisateurs avaient choisi le surf, l’escalade, le breakdance et le skateboard comme sports additionnels à ajouter au programme fixe. Qu’en sera-t-il pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2030 dans les Alpes françaises ? Ce sujet fait partie des nombreux sur lesquels doit pencher Edgar Grospiron, le nouveau président du Comité d’organisation, et son équipe.
Et dans une interview accordée à L’Equipe, l’ancien Premier Ministre Michel Barnier, qui avait été très impliqué dans l’organisation des JO d’Albertville en 1992, et a été missionné par le gouvernement pour aider au démarrage du « COJOP » des Jeux d’hiver 2030, a évoqué le sujet : « On peut imaginer, et c’est un souhait de la Fédération de cyclisme, que le cyclo-cross soit un sport de démonstration. L’idée que Tom Pidcock, par exemple, soit médaillé d’été (il est double champion olympique de VTT cross-country, ndlr) et d’hiver serait belle. J’ai été très frappé du succès populaire du cyclo-cross. Les Jeux doivent être populaires. Il y a aussi le freeride et l’escalade sur glace. »
Van der Poel ou Van Aert en or ?
Début février, la France avait organisé les Mondiaux de cyclo-cross à Liévin, dans le Pas-de-Calais, et pas moins de 30 000 spectateurs avaient assisté au triomphe de Mathieu van der Poel. Le voir en découvre avec Tom Pidcock et Wout van Aert dans la boue et la neige en France en février 2030 n’est donc pas une idée incongrue, même si le Néerlandais, septuple champion du monde de la discipline, et le Belge, triple champion du monde, auront alors 35 ans (30 ans pour le Britannique).
Le règlement stipule que toutes les épreuves des JO d’hiver doivent se dérouler sur la neige ou sur la glace. Cela devra donc aussi être le cas pour le cyclo-cross, et les organisateurs de la Coupe du Monde y ont déjà pensé, en organisant une course sur la neige, à Val di Sole en Italie en 2023.