C’est « deux salles, deux ambiances » pour les Français ce vendredi à Termas de Rio Hondo. Parti depuis la première ligne de la grille de départ à l’occasion de ce Grand Prix d’Argentine, Johann Zarco a passé le drapeau à damier en sixième position. S’il admet que « c’était dur » durant la course, il a apprécié son duel avec Francesco Bagnaia pour la troisième place lors des premiers tours de course. « Avec le pneu médium arrière, je me sentais bien, j’avais beaucoup de vitesse en début de course. Pecco Bagnaia a très bien défendu, a confié le Cannois au micro de Canal+. J’ai tenté de le doubler mais il est repassé à chaque fois. J’ai retenté sur la fin, mais Fabio di Giannantonio revenait. »
Le pilote italien a fini par avoir le dernier mot lors de l’ultime boucle de cette deuxième manche de la saison, ce qui donne au Tricolore quelques regrets. « J’ai eu les boules quand il m’a passé et que je ne pouvais pas revenir », a-t-il confié avec franchise, ajoutant que « sixième, c’est beau » au guidon d’une Honda dont il parvient à exploiter le potentiel.
Quartararo: « Je m’attendais à beaucoup mieux »
Néanmoins, après la quatrième place ce samedi lors du sprint, Johann Zarco assure avoir vécu « un week-end de rêve, qui ne s’est pas concrétisé avec le podium ». « C’est plus que positif, c’est super, a-t-il conclu. Je suis très content, je fais des gros points, et l’écart avec le premier n’est pas ridicule. » Par contre, du côté de Fabio Quartararo, c’est la soupe à la grimace. Septième au départ, « El Diablo » a subi les événements avec Marco Bezzecchi qui l’a harponné au premier virage. « Pas de chance au départ, malheureusement », a-t-il affirmé auprès de Canal+.
Relégué en fond de classement, le pilote Yamaha a tout fait pour remonter mais « le rythme n’était pas là, la performance non plus ». Malgré cela, le Niçois est allé chercher le point de la 15eme place mais cela ne vient pas atténuer la déception qui est la sienne après un week-end loin d’être idéal. « On est en difficulté sur l’adhérence, les virages longs. On ne sait pas à quoi s’attendre, a-t-il confié. Je m’attendais à beaucoup mieux vu le travail qu’on a fait cet hiver. » Les deux prochaines semaines permettront d’analyser ce qui a pu se passer en Argentine, afin d’aborder le Grand Prix des Amériques dans de meilleures dispositions.