Daniel Sanders récidive. Ce samedi, du côté de l’Arabie saoudite, l’Australien, déjà vainqueur du prologue de la veille, a remporté, dans la catégorie motos, la première étape de l’édition 2025 du célèbre rallye-raid Dakar. Le pilote de chez KTM, aujourd’hui âgé de 30 ans, ambitionne de devenir le deuxième Australien de l’histoire à remporter, en moto, cette prestigieuse épreuve, après son compatriote Toby Price, vainqueur des éditions 2016 et 2018. Ce samedi, Sanders, vainqueur de la dernière édition du rallye du Maroc, s’est emparé de la tête de cette spéciale à partir du kilomètre 151.
L’Australien n’a ensuite plus jamais été dépassé, malgré une grosse concurrence qui n’était finalement pas si loin derrière lui. A l’arrivée, après un total de 413 kilomètres d’efforts, Daniel Sanders a signé un temps de 4h41’27 et également repoussé ses deux premiers poursuivants, à savoir Ricky Brabec, tenant du titre, et Ross Branch, à deux minutes. Sur sa Honda, le premier Français, Adrien Van Beveren, finit à la huitième place du jour, après avoir chuté, à près d’un quart d’heure de la première position.
Chicherit, une victoire qui n’apporte pas forcément que des avantages
Dans la catégorie autos, c’est le Français Guerlain Chicherit qui a remporté la première étape. Dans cette même spéciale, les favoris à la victoire finale avaient pris la décision de lever le pied, afin d’être en mesure de pouvoir s’élancer dans une position plus que favorable à l’occasion du « 48h chrono » qui va suivre. Au volant de sa Mini très endommagée, le Tricolore (46 ans) a terminé cette journée, autour de Bisha, composée de 413 kilomètres de spéciale, dans un temps de 4h35’53.
Chicherit, qui offre une première victoire d’étape sur le Dakar à son écurie depuis 2021, en profite également pour prendre provisoirement la tête du classement général, avec un total de 50 secondes d’avance sur l’Américain Seth Quintero (Toyota). Le Français Sébastien Loeb (Dacia) a terminé 24eme, à 11 minutes du vainqueur du jour. Dimanche et lundi aura lieu le « 48h chrono ». Il s’agit d’une spéciale de près de 1 000 kilomètres, sans assistance et sur deux jours. Ouvrir la route, comme devra faire Guerlain Chicherit, suite à sa victoire du jour, pourrait bien être un gros désavantage.