Dur mercredi que celui qui s’achève chez nous en France mais qui se poursuit du côté de New-York. Après Arthur Cazaux et Alexandre Müller, Ugo Humbert et Arthur Rinderknech ont également pris la porte à l’occasion de ce deuxième tour de l’US Open. En début de soirée, le Messin a d’abord été balayé en un peu plus de trois heures de jeu et quatre sets (5-7, 6-4, 6-4, 6-4) par Francisco Comesana. Le Français, bien que supérieur sur le papier à son homologue argentin, a complètement perdu le fil de la rencontre après avoir pourtant empoché le premier set. Dès lors, le Lorrain a raté plus de premières balles, a eu du mal à renvoyer les engagements du Sud-Américain et surtout, s’est montré très (trop) généreux envers son adversaire avec pas moins de 51 fautes directes sur l’ensemble du match contre 35 pour le 108ème mondial.
Pourtant, il y avait de la place pour Ugo Humbert qui a eu l’occasion de mener 5-2 dans le deuxième avant de perdre à deux reprises son service et concéder l’égalisation à une manche partout. Dans les deux derniers sets, la tête de série N°17 a, à chaque fois offert le troisième jeu, assez pour permettre à Francisco Comesana de faire la course en tête sans jamais lâcher les rênes.
La fougue Rublev
Il n’y a pas non plus de quoi sourire du côté de chez Arthur Rinderknech. Le Français s’est incliné en cinq sets et un peu plus de quatre heures de jeu face à Andrey Rublev. Pourtant là-encore, le Français a eu de bonnes raisons d’y croire puisqu’il a mené de deux sets à rien, profitant d’un Russe agacé et pas assez saignant avec sa raquette. Mais comme souvent, la tête de série N°6 a fini par se réveiller pour remonter petit à petit la pente.
Et contrairement à ce que l’on a vu lors deux premières manches, il n’a pas fallu longtemps au quadruple quart de finaliste ici pour égaliser puis s’offrir le cinquième set décisif. Plus frais, plus percutant sur ses services, Andrey Rublev a respectivement affiché 90% (9/10), 83% (10/12) et 82% (14/17) de points remportés sur sa première balle sur les trois dernières manches. Et contrairement au début de match, le Russe a terminé avec plus de coups gagnants et moins de fautes directes qu’Arthur Rinderknech.