Julia Simon, la catastrophe au pire moment

Julia Simon a connu un début de saison pour le moins compliqué. Fâchée avec son tir, la biathlète peine à se montrer constante et n’a toujours pas décroché la moindre victoire. Pour autant, la Française compte bien briller lors des Mondiaux qui débutent mercredi à Lenzerheide. Et pour y parvenir, elle pourra s’appuyer sur les derniers Championnats du monde, au cours desquels elle avait décroché pas moins de quatre titres.

Deux ans plus tôt, Julia Simon avait pourtant connu une terrible désillusion lors des Jeux de Pékin. « J’arrive en tête sur l’individuel à mon dernier tir et, là, black-out complet. Je fais huit ou neuf, ou seize… Je prends une énorme claque dans la gueule », a-t-elle ainsi raconté dans les colonnes de L’Equ

ipe, expliquant que cet échec l’avait transformée.

Le ras-le-bol de Julia Simon

« Ça m’a permis de me dire que j’en avais marre d’être la biathlète avec des hauts et des bas, de faire le yoyo. C’est à ce moment-là qu’avec Paulo (Jean-Paul Giachino, l’entraîneur du tir), on a décidé de prendre le temps et de révolutionner mon tir couché. Et ça, c’est ce qui m’a amenée à ce globe de cristal et à ces médailles », a-t-elle soufflé, bien décidé à prendre sa revanche lors des prochains Jeux Olympiques, l’hiver prochain.

« Je rêve toujours d’être championne olympique. Je pense que toute personne qui prend le départ de la Coupe du monde a aussi ces rêves-là, a-t-elle expliqué. Quand je regarde en arrière, je suis assez fière de ça. Au final, je pense que j’arrivais déterminée. Un athlète de haut niveau sans détermination, je pense qu’on n’en voit pas beaucoup et qu’on ne va pas très loin sans ça. Il y a eu des hauts, des bas, mais je suis fière de mon parcours. »