Julia Simon a su redresser la tête. Totalement passée au travers, la veille, sur le sprint, la biathlète des Saisies a en effet terminé deuxième de la mass-start de Kontiolathi, seulement devancée par la Suédoise Elvira Oeberg. « Je me suis rassurée sur ma forme physique, ce sont les meilleures sensations de la semaine, c’est très plaisant, a-t-elle confié. J’ai relevé la tête et je recommence à retrouver un niveau qui se rapproche du mien. Je suis très contente d’avoir remis les pendules à l’heure. »
Julia Simon n’a pas eu de mal de toute façon à relativiser sa 47e place de samedi sur le sprint, bien aidée par les problèmes de santé de sa rival et surtout amie Ingrid Landmark Tandrevold. Victime de troubles du rythme cardiaque lors des deux premières courses de la semaine en Finlande, la Norvégienne a en effet été contraint au forfait et ne sera pas du voyage à Horchfilzen. Et si ce forfait fait inévitablement les affaires de Julia Simon et de tout le camp tricolore dans l’optique du Gros Globe, la quadruple championne du monde l’hiver dernier accusait le coup.
« Je me suis dit que j’avais la chance d’être au départ »
« J’ai échangé des messages avec Ingrid (Landmark Tandrevold) avant la course et je me suis dit que j’avais la chance d’être au départ, a-t-elle ainsi confié à l’arrivée. J’ai couru pour deux et je me suis amusée. Elle était toute la course au bord de la piste un peu partout à m’encourager et ça m’a donné de l’énergie. C’était une course vraiment très difficile. J’ai été puiser très très loin. »
Quant à l’intéressée, elle se voulait rassurante. « Je vais très bien. Il n’y a rien de dangereux », a-t-elle ainsi assuré à la télévision norvégienne. Sur le sprint comme sur l’individuel, Ingrid Landmark Tandrevold a pourtant dû s’arrêter pour reprendre son souffle et ralentir son rythme cardiaque.