Julia Simon, l’heure du verdict !

Le premier week-end de Coupe du monde a été quelque peu contrastée pour les biathlètes tricolores. Le relais masculin l’a certes emporté et les Bleu(e)s ont signé quatre podiums en quatre courses. Pour autant, la deuxième place du relais mixte, samedi, comme celle du relais féminin, dimanche, ont laissé un goût d’amertume en bouche.

Dans les deux cas, les Tricolores ont en effet craqué dans les derniers instants, que ce soit Emmanuel Jacquelin face au Norvégien Vebjoern Soerum ou Julia Simon face à la Suédoise Elvira Oeberg. La Française comptait pourtant une quarantaine de secondes d’avance sur ses deux poursuivantes avant le dernier tir. Mais la quadruple championne du monde s’est totalement manquée, ratant quatre cibles et devant en passer sur l’anneau de pénalité.

Pour autant, Julia Simon semblait encore en position de l’emporter mais l’impensable se produisit dans la grande montée lorsque la Tricolore a dû s’arrêter après avoir ressenti une vive douleur au mollet, visiblement prise d’une violente crampe. Elvira Oeberg n’en demandait pas tant et a filé vers la victoire tandis que Julia Simon parvenait à arracher la seconde victoire devant la Norvégienne Ingrid  Tandrevold.

Julia Simon a déjà eu un problème au mollet

A l’arrivée, Julia Simon ne cachait pas son inquiétude au sujet de son mollet. « J’espère que ce n’est qu’une crampe. On va faire des examens. J’ai déjà une petite faiblesse à cet endroit-là car je m’étais fait une déchirure en 2018 (à Oberhof). J’avais déjà ressenti une alerte dans la boucle d’avant. Dès qu’il fallait être sur l’avant du pied, je n’y arrivais pas », a-t-elle ainsi confié au micro de la chaîne l’Équipe.

« Avant la dernière bosse, elle m’a dit qu’elle avait une gêne dans le mollet. Il va falloir attendre de voir ce que va dire le staff médical, a confié à cet effet son entraîneur Cyril Burdet. Elle a l’air de pouvoir se déplacer. On espère que ce n’est qu’une crampe. Le plus important, c’est que ça ne soit pas trop grave. »