C’est une sacrée page qui s’est tournée. La Soudal-Quick Step débute cette année une nouvelle ère. Sans Patrick Lefevere, son manager emblématique. Mais aussi sans Julian Alaphilippe, son leader emblématique depuis une dizaine d’années.
Le double champion du monde, qui a longtemps été un personnage central de l’équipe belge, est encore toutes les têtes. « Il va beaucoup me manquer, confie à L’Equipe le jeune Français Paul Magnier, qui n’aura côtoyé son aîné que l’espace d’une seule saison, mais qui aura parfois été son compagnon de chambre. C’est un très grand coureur, avec un grand cœur aussi. »
Alaphilippe sera toujours « un enfant » de la Quick-Step
Il y aura toujours trois Français au sein de la Quick-Step l’an prochain, puisque Valentin Paret-Peintre a rejoint Antoine Huby et Paul Magnier. Et l’ancien coureur de Decathlon-AG2R avoue avoir été influencé par Alaphilippe pour son choix de carrière. « Pendant le Giro, j’étais déjà contact avec Soudal et lors des étapes, on discutait avec Julian, avoue Paret-Peintre. Il m’a motivé à venir. J’ai un peu suivi ses conseils car c’est un exemple. J’aurais aimé qu’il soit là pour l’équipe et pour me guider, mais c’est comme ça. »
Alaphilippe a en effet promis à ses anciens coéquipiers qu’il repasserait leur faire un petit coucou à l’occasion, sur certaines courses, en venant prendre le café avec eux. « Il porte un autre maillot mais il sera toujours un enfant de l’équipe, un Wolf. Tout le monde l’aime », indique ainsi le nouveau patron de Soudal-Quick Step, Jürgen Foré. « Avec Julian, on est amis pour la vie, ajoute Wilfried Peeters, l’un des directeurs sportifs historiques de l’équipe. Il y a tellement eu de victoires partagées, des mauvais moments aussi mais on est toujours là. «