La formation Tudor a frappé fort. En annonçant les signatures de Julian Alaphilippe et Marc Hirschi, l’équipe suisse a signé le gros coup de l’été et ces deux arrivées vont la faire entrer dans un nouveau monde. Pour beaucoup, la signature du double champion du monde tricolore doit ainsi être synonyme de Tour de France pour Tudor.
C’est le sentiment de Jean-René Bernaudeau, le manager de TotalEnergies, pour qui l’une des deux invitations délivrées chaque année par ASO va revenir à Tudor. « Je me doute bien que cela se jouera entre Uno-X et nous », a-t-il ainsi confié dans les colonnes du Parisien. De quoi forcément aviver ses regrets de ne pas avoir su convaincre le double champion du monde tricolore.
Les rivaux de Tudor sont résignés
« C’est la vie, a-t-il confié à cet effet. La seule chose que je regrette, c’est la longueur des négociations. Car cela a duré vraiment longtemps. Je comprends, bien sûr, un refus mais j’aurais aimé le recevoir plus tôt. Ce n’est pas la même chose de le savoir en juin ou début août. Le timing nous a mis en difficulté et on s’est retrouvés avec plein de coureurs à qui on avait dit non car on espérait Julian. Et il a fallu recommencer plein de négociations. »
Et le sentiment de Jean-René Bernaudeau est partagé par Jens Haugland, le PDG d’Uno-X. « On a montré à chacune de nos participations au Tour qu’on méritait leur invitation. Mais la donne a forcément changé avec l’arrivée d’Alaphilippe et de Hirschi chez Tudor. Il faudra montrer tout au long de l’année qu’on mérite une nouvelle invitation », a-t-il récemment confié à la presse norvégienne.