Vainqueur de la première étape grâce à Paul Magnier, la Quick-Step espérait bien faire coup double, mardi, sur la deuxième étape. Julian Alaphilippe était en position de force pour l’emporter mais a dû s’avouer vaincu. La faute à Stephen Williams, le coureur britannique s’imposant au sprint devant le Français et son compatriote Oscar Onley.
Le double champion du monde tricolore avait pourtant pu compter sur l’aide de Remco Evenepoel, auteur d’une attaque tranchante à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée pour dynamiter la course. « J’ai tout donné pour Julian, a confié le champion olympique à l’arrivée. Julian se sentait bien et nous sommes allés le chercher. Au final, il y avait quelqu’un de meilleur, c’est comme ça. Nous avions ce plan, nous avons fait ce que nous voulions. Nous n’avons jamais été sur la défensive. Nous y sommes vraiment allés dans les bosses difficiles. »
« Il est en meilleure forme que moi »
Et si Klaas Lodewyck, directeur sportif de la Soudal Quick-Step, affirmait avant la course que Julian Alaphilippe et Remco Evenepoel partageraient le rôle de leader sur ce Tour de Grande-Bretagne, le Belge est bien décidé à s’effacer derrière son ami. « On va compter sur Julian, a-t-il assuré. Il est en meilleure forme que moi, donc je suis heureux de l’aider. »
« Demain lui convient aussi. Nous y retournerons, mais Williams aussi se porte bien et il sera difficile de se débarrasser de lui, a-t-il néanmoins reconnu Nous allons essayer. Je suis content de la manière dont ça se passe, bien qu’il me reste encore du travail. Quand je suis en bonne forme, je tente toujours de gagner. Maintenant, il s’agit surtout de souffrir, d’aider mes coéquipiers, et de repousser mes limites. »