« J’ai pour objectif de récidiver. Franchement, je ne me sens pas du tout rassasiée. » Justine Braisaz-Bouchet annonce clairement la couleur. Après son titre sur la mass-start aux JO de Pékin en 2022, la Française compte briller à nouveau lors des prochains Jeux Olympiques, à Milan en 2026.
Mieux, après son triplé lors des Championnat du monde à Nove Mesto en février dernier, Justine Braisaz-Bouchet compte attaquer les JO avec de nouvelles certitudes. « Mes expériences olympiques ont été chouettes, mais j’ai plus l’impression de les avoir ‘subies’ si on peut dire ça. J’aimerais arriver à Milan en toute confiance, en me disant que je peux le faire, ça doit être quelque chose de très fort à vivre », confie-t-elle dans un entretien accordé à Olympics.org, et diffusé ce mois-ci.
Direction Antholz pour Braisaz-Bouchet
Justine Braisaz-Bouchet a déjà la tête aux JO. La preuve, en octobre dernier, elle a fait le choix de s’offrir un stage de préparation à Antholz, sur le site des prochaines épreuves olympiques. Elle y est allée sans le reste de l’équipe de France, qui se trouvait alors en Autriche. L’idée n’était pas de préparer la saison à venir, ou enfin pas seulement.
« Ma volonté d’aller 15 jours à Antholz, c’était complètement dans l’objectif de préparer les JO, explique JBB. Il y a d’abord cette stratégie d’altitude que le staff de la fédération a pris dès le début de la préparation. Afin de créer des adaptions au niveau de l’entraînement et du corps, au vu des différents événements à venir, les Championnats du monde (à Lenzerheide, ndlr) et les Jeux Olympiques qui se dérouleront sur des sites en altitude. »
« Mais surtout, je voulais me familiariser avec le site d’Antholz. Ce n’était pas du tout pour skier mais pour améliorer la rétinopathie, et surtout pour me familiariser avec le site. C’est quelque chose qui me parle en tant qu’athlète, créer du lien avec le site, pour moi c’était l’enjeu. »