Le PSG a frappé fort en ce mercato hivernal, débauchant du côté de Naples Kvhicha Kvaratskhelia, l’un des ailiers les plus prisés du moment. L’international géorgien a ainsi fait l’objet d’un transfert retentissant de 70 millions d’euros – une somme qui aurait dû permettre au Napoli de se retourner. Mais cela n’a pas été le cas.
« Kvaratskhelia n’a pas été remplacé », déplorait ces jours-ci Antonio Conte – un constat partagé bon gré mal gré par le directeur sportif napolitain Giovanni Manna, qui s’explique ce mercredi dans des propos rapportés par le Corriere dello Sport. « Nous avons essayé de remplacer Kvara de manière adéquate, mais nous n’avons pas pu concrétiser les accords que nous avions, car les paramètres du mois de janvier sont différents… »
Une forme de chantage dénoncée
Pour le dirigeant italien, la faute incombe en grande partie au transfuge et à son nouveau club – le PSG. Le départ de Kvhicha Kvaratskhelia s’étant opéré contre la volonté des Partenopei. « Nous remercions Kvaratskhelia pour ce qu’il a fait pour Naples et pour ce qu’il a donné. Nous avons essayé de rectifier une situation compliquée, mais nous avons été forcés à faire ce transfert. Nous n’avons pas subi de chantage, mais presque. Nous avons discuté une prolongation 20 jours avant. Puis la volonté du joueur nous a poussés à faire quelque chose de différent… »
Sans recrue pour pallier cette perte majeure pour Naples… « Il est difficile pour les bons joueurs de bouger en janvier. De plus, certaines valeurs n’étaient pas en adéquation avec nos espérances, notamment en ce qui concerne les salaires. » Prenant l’exemple d’Alejandro Garnacho, Giovanni Manna se justifie: « Nous avons fait une offre importante et nous nous sommes rapprochés des exigences de United. Il voulait être satisfait financièrement, mais je ne trouvais pas cela juste pour les autres joueurs. » Quant à Karim Adeyemi, « nous avions un projet d’accord avec Dortmund, explique le directeur sportif napolitain. Nous étions là, nous avons discuté, mais le joueur n’était pas sûr et ne voulait pas venir maintenant. Nous n’avons pas voulu insister ».