La question du statut des cryptomonnaies demeure au centre des préoccupations. Pour le compte, certains pays d’Europe et les Etats-Unis prévoient la réglementation des actifs numériques. Toutefois, le poids des législations, la question environnementale et la menace des banques centrales constituent de plus en plus un danger en ce qui concerne le déploiement des crypto-actifs en plein essor dans le monde entier.
Fort heureusement, certains crypto-actifs parviennent tant bien que mal à surfer sur ce courant économique, ayant le soutien de nombreux investisseurs qui croient encore en l’avenir de cette nouvelle forme de transaction financière.
À l’autre bout de la table de négociation, les pays d’Europe et les Etats-Unis s’activent à préparer un terrain dans lequel les échanges de cryptomonnaies pourraient s’effectuer de manière légale et légitime. De nombreuses mesures ont déjà été mise en place, ce qui annonce un avenir plutôt prometteur pour les passionnés et les opérateurs de cryptomonnaie. Cependant, la question sur l’avenir de la cryptomonnaie reste en suspens. Découvrez plus de détails dans cet article.
La cryptomonnaie au centre des préoccupations
Alors que certains projets visant à légaliser les transactions en cryptomonnaie restent encore en gestation dans certains pays, d’autres structures ont pris le taureau par les cornes en mettant sur pieds un certain nombre de programmes. C’est le cas par exemple du projet de règlement de la Commission européenne intitulé “Marchés des crypto-actifs”, ou MiCA, qui prévoit réglementer les crypto-actifs et leurs prestataires de services dans l’Union européenne.
Selon VytautasZabulis, PDG de la société de solution de négociation d’actifs numériques H-Finance, il s’agira d’un nouveau secteur bancaire, qui offrira des possibilités de passeport. Ce projet tire sa référence de la perspective de licences de négociation de cryptomonnaie à l’échelle de l’UE.
Conformément à l’évolution du cadre réglementaire, la plupart des pays tels que la Chine, la Grande Bretagne et la Russie, prévoient de mettre en place leurs propres monnaies numériques de banque centrale (CBDC).
Bien entendu, cette initiative devra être accompagnée d’une législation projetant la taxation des gains, d’après une déclaration de Robert Carnell, économiste en chef et responsable de la recherche chez ING Asie.
Parmi les idéologues qui militent pour une meilleure considération de la cryptomonnaie, Zabulis en est l’un des plus actifs. Selon lui, « la technologie Blockchain est faite pourca, donc, les CBDC seront construites sur blockchain ».
Pendant ce temps le bitcoin BTC s’est échangé autour de 54 000 dollars après avoir subi une hausse de 10%, sous l’impulsion des nouvelles annoncées sur Bitcoin Code, dont le projet de gestion d’un fonds en bitcoin par JP Morgan.
De ce fait, les CBDC sont censés avoir un faible impact sur le bitcoin plus particulièrement, en raison de son offre d’une valeur progressive limitée.
Pour Crachilov, les monnaies numériques de banques centrales, quelles qu’elles soient, ne peuvent offrir la rareté observée à ce stade, compte tenu du fait que leur offre est capable d’être gonflée par une entité émettrice de banque centrale déterminée.
Si la Chine considérait le bitcoin comme une menace pour son propre projet de monnaie numérique, cela pourrait affecter l’ensemble du secteur, a déclaré M. Zabulis.
Les cryptos et la question environnementale
Depuis le lancement des cryptomonnaies dans le marché, les avis sur la question environnementale restent les mêmes : la cryptomonnaie représente une menace pour la planète. Cette crainte sur le danger que représente la cryptomonnaie provient du fait des émissions de carbone qui émanent du processus lourd de minage de pièces électroniques.
La création de crypto-actifs laisse une lourde empreinte carbone et est de plus en plus considérée comme non durable sur le plan environnemental.
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