La gymnastique vient de perdre l’un de ses plus grands champions. Akinori Nakayama est décédé le 9 mars dernier à l’âge de 82 ans, a annoncé l’Association nationale de gymnastique japonaise. Le célèbre gymnaste japonais présentait l’un des plus beaux palmarès de son sport. Nakayama avait en effet décroché dix médailles en deux participations aux Jeux Olympiques : lors des JO de Mexico en 1968 puis quatre ans plus tard lors des Jeux de Munich 1972.
Et sur ces dix médailles, le champion passé ensuite de l’autre côté de la barrière une fois sa carrière terminée en endossant le costume de vice-président de la fédération de gymnastique de son pays en avait obtenu six en or. Au Mexique, le natif de Nagoya, également grimpé sur le podium pour ses performances au sol (argent) ainsi que sur le concours général individuel (bronze), avait fait résonner l’hymne japonais à quatre reprises, en se parant du plus beau des métaux aux anneaux, aux barres parallèles, à la barre fixe mais également en remportant le concours par équipes.
Une technique aux anneaux porte son nom
Un bilan qui avait fait de Nakayama l’athlète le plus médaillé de ces olympiades qu’il avait abordées avec déjà en bandoulière sept sacres mondiaux à son actif (pour douze médailles mondiales au total), dont quatre lors de l’édition de Ljubljana en 1970 (sol, anneaux, barres parallèles et par équipes). En Allemagne, en 1972, le Japonais avait ajouté à son impressionnante collection deux nouveaux titres olympiques, par équipes ainsi qu’aux anneaux de nouveau.
Considéré comme une véritable référence partout dans le monde et ce encore aujourd’hui, notamment pour ses prouesses aux anneaux, Nakayama a même laissé son empreinte à tout jamais dans la discipline en donnant son nom à une technique de balancement, baptisée le « Nakayama ». Les médias japonais croient savoir que cette légende du gymnastique intronisée au Temple de la renommée internationale de son sport, est décédée des suites d’un cancer de l’estomac.