Un Français, un Britannique, un Américain et deux Pakistanais sont portés disparus depuis dimanche dernier, alors que la limite d’oxygène du sous marin est arrivée à épuisement
Les États-Unis, aidés par le Canada et la France, sont dans une course contre la montre pour retrouver vivants cinq passagers. Cette plongée à 250 000 dollars la place avait à son bord l’homme d’affaire britannique Hamish Harding, le magnat pakistanais Shahzada Dawood et son fils Suleman, le français expert du Titanic Paul Henri Nargeolet ainsi que Stockton Rush, le patron de Oceangate, la société qui a organisé l’expédition.
Cette expédition avait pour but d’aller découvrir l’épave du Titanic, qui a sombré en 1912 et qui reste l’une des plus grosses catastrophes des transports du XXe siècle. La disparition du sous marin a eu lieu seulement deux heures après son départ, selon les autorités. Pourtant la compagnie en charge de l’expédition aurait pris 8 longues heures avant de rendre publique cette disparition.
Des bruits qui redonnent espoir
Alors que les recherches ne donnaient rien, mercredi matin les garde-côtes américains ont annoncé avoir capté des bruits sous l’eau. Ces bruits captés par des avions canadiens pendant les opérations de recherche ont laissé croire que le sous marin tentait de donner un signal. En effet ces bruits étaient répétés toutes les 30min. Selon Michel L’Hour, archéologue sous-marin de renom : “La régularité du signal correspond à la régularité qu’à un humain voulant justement distinguer son signal de celui de la faune ou des bruits qui circulent sous l’océan. Avec cette technique, cela pourrait justement venir d’un humain qui pourrait décider de frapper à intervalles réguliers sur la coque, qui veut se signaler tout en limitant sa consommation d’air, une denrée extrêmement précieuse.” avait-il déclaré avec espoir mercredi dernier.
Une autonomie de 96h arrivée à court
Depuis ce jeudi 13h08 le “Titan” est en théorie arrivé à court de ses réserves d’oxygène estimées à 96h. Le scénariste américain Mike Reiss, producteur de la célèbre série « Les Simpsons », qui a déjà fait trois expéditions avec Oceangate a déclaré à BBC : “On perd presque toujours la communication et on se retrouve à la merci des éléments et ce genre de trucs”. Sans oublier qu’avant l’expédition les passagers signent un contrat dans lequel est mentionné trois fois la mort. Autrement dit, ce genre d’expédition est par essence extrêmement dangereuse et les participants sont au courant. Désormais trois scénarios sont probables : le “Titan”peut avoir implosé sous l’effet des fortes pressions, être coincé ou échoué au fond, ou encore perdu à la surface sans moyen de communiquer. Dernièrement, le bateau français “L’Atalante” avec son robot Victor 6000 capable de plonger en eaux très profondes sont arrivés sur place, cependant les dernières trouvailles ne sont qu’un “champ de débris” découvert à proximité de l’épave.
Un submersible en mauvais état ?
David Lochridge avait été licencié en 2018 suite à un rapport qu’il a établit mettant en doute la sureté du sous marin. Notamment en raison de l’absence de «contrôle de la qualité et de sécurité» dont «les clients à bords ne seraient pas informés». Tout d’abord la coque du submersible est en fibre de carbone et non pas en acier comme ils le sont normalement, de plus le hublot n’était conçu que pour aller jusqu’à 1300 m de profondeur or l’épave du Titanic se trouve à 4000m de profondeur. Enfin, les plus grosses inquiétudes de l’ingénieur, étaient vis à vis des test de pression sur la coque, car il n’y jamais eu de tests pour tester sa résistance, jugés trop coûteux pour l’entreprise. Tous ces éléments et le délai de limite d’oxygène dépassé laissent penser qu’il n’y malheureusement que très peu d’espoir pour retrouver “Titan”, ce sous marin expérimental qui se pilote avec une manette de jeux vidéo.
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