La Thaïlande pour lancer les hostilités

Depuis 2007, la saison de MotoGP débute traditionnellement sur le circuit de Losail, au Qatar (sauf en 2023, en raison de travaux sur la piste). Mais ces deux prochaines années, les pilotes et les écuries devront changer leurs habitudes. C’est en effet du côté de la Thaïlande, sur le circuit de Buriram, que sera donné le coup d’envoi des saisons 2025 et 2026, comme l’ont révélé les promoteurs du MotoGP ce mercredi. Le calendrier de la saison prochaine n’a pas encore été dévoilé, mais le GP de Thaïlande 2025 devrait se tenir le 2 mars. Ce sera donc la première fois depuis 26 ans que la saison s’ouvrira en Asie du Sud-Est (le circuit de Sepang en Malaisie avait été le théâtre du premier Grand Prix de la saison 1999). Les promoteurs du MotoGP veulent ainsi récompenser un pays important pour le sport motocycliste. « La Thaïlande est un marché clé pour le MotoGP, nos constructeurs et les partenaires du sport, avec une base de fans passionnés et des millions de véhicules à deux roues sur ses routes. Le premier GP de Thaïlande a eu lieu en 2018 et au cours des quatre événements organisés sur le site jusqu’à présent, plus de 800 000 fans ont franchi les portes de Buriram. Aujourd’hui, ils sont invités à voir l’histoire s’écrire alors que la saison débute en Thaïlande pour la toute première fois », dit le communiqué.

Marquez double vainqueur

« Dès que Buriram a été inscrit au calendrier, il est devenu un favori immédiat. Il est facile de comprendre pourquoi : c’est un endroit fantastique pour apprécier le MotoGP, avec un tracé conçu pour mettre en valeur le meilleur de nos courses rapprochées – très bien prouvé par l’incroyable spectacle que nous avons apprécié sur le circuit la saison dernière. Nous sommes impatients de revenir plus tard dans l’année (27 octobre, ndlr), puis de revenir en 2025 pour une ouverture de saison qui fera date », s’est réjoui Carmelo Ezpeleta, le grand patron du MotoGP. Depuis l’arrivée de la Thaïlande au calendrier, Marc Marquez s’est imposé deux fois (2018-2019), Miguel Oliveira une fois (2022) et Jorge Martin une fois également (2023).