Quatre ans après avoir devancé Michel Denisot à la surprise générale pour s’asseoir dans le fauteuil de président de la Ligue de football professionnel, Vincent Labrune a été réélu lundi face à Cyril Linette. Quelques minutes après avoir été intronisé pour son deuxième mandat, le dirigeant s’est présenté devant la presse pour dire quelques mots et répondre aux questions. L’occasion aussi pour lui de viser certains journalistes.
Sans les nommer, Vincent Labrune a déploré qu’une partie d’entre eux l’ait tout particulièrement visé durant la campagne. « Je voudrais repréciser quelques chose sur la campagne et après je n’y reviendrai plus. Elle a été dense, animée, dynamique, violente. C’est sans doute à l’image de la société qui est violente. C’est un peu à l’image du débat politique qu’on peu observer ailleurs, qui est violent aussi. À titre personnel je regrette, de la part d’une petite minorité d’entre vous, les excès et les outrances à mon égard. »
« J’ai été meurtri »
Le président de la LFP a poursuivi : « (Cela) n’honore pas cette petite partie de votre profession. Je l’ai dit, je ne le dirai plus, j’ai été meurtri par certains propos ad hominem, mais il faut croire que c’est ça, la France, en 2024. » Et Vincent Labrune de clore le sujet sur une note plus positive : « Maintenant on est tous unis, tous au travail. Dès demain matin, on repart collectivement, ensemble et unis. »
Opposé à Cyril Linette, Vincent Labrune a bénéficié pour sa réélection, du soutien massif des présidents de Ligue 1, tandis que la Ligue 2 s’était majoritairement rangée derrière son adversaire. Durant son petit laïus, il a également précisé qu’il baisserait sa propre rémunération durant son mandat.