C’est le nouveau joyau de la couronne espagnole. Lamine Yamal n’a peut-être qu’un seul défaut, celui d’être tellement fort que ses entraîneurs n’osent plus le mettre sur le banc. Après une première saison professionnelle pratiquement pleine, à 16 ans seulement, l’ailier du FC Barcelone n’a pas été ménagé depuis la reprise.
Sur les 11 premiers matches officiels de son club, Lamine Yamal en a débuté 10, et il n’est que rarement sorti en cours de jeu. Avec l’Espagne, Luis de la Fuente a également dû mal à se passer de son joueur-clé, et le nouveau n°10 de la Roja a joué 90 minutes samedi soir face au Danemark (1-0). Comme il est sorti en traînant la patte, après avoir pris beaucoup de coup, la presse catalane s’inquiète pour le prodige.
Le sélectionneur espagnol ne veut pas reposer Lamine Yamal
Lamine Yamal joue-t-il trop ? La question est légitime, mais pour le sélectionneur espagnol, ce n’est pas lui le principal responsable. « Je vous ai déjà parlé l’autre jour du pourcentage de minutes passées à jouer pour une équipe nationale : 3,5% de toutes les minutes totales. C’est une étude de la FIFA que je vous conseille de consulter: 3,5% », a rappelé Luis de la Fuente face aux médias, début octobre.
Le sélectionneur des champions d’Europe considère que c’est au Barça de veiller à la santé de son joueur, et que l’équipe nationale, contrairement à d’autres exemples venus d’autres pays (au hasard, de la France), n’est pas un rendez-vous facultatif. « Il est plus facile de gérer un footballeur si j’ai 60 ou 70 matchs avec lui que si j’en ai un par mois, surtout quand on joue pour les qualifications, les championnats d’Europe, le prestige… Une responsabilité qui, en tant qu’équipe, est plus grande que n’importe quel club. Nous représentons tout un pays. Je ne crois pas que la responsabilité de gérer le temps de jeu ou non nous incombe, même si nous le faisons aussi lorsque nous le jugeons approprié », a-t-il plaidé.