Le coup de gueule de Vingegaard

Jonas Vingegaard ne décolère pas. Ce mercredi, la météo a chamboulé la quatrième étape de Paris-Nice, entre Vichy et la Loge des Gardes. La course a dû être temporairement suspendue après 120 km en raison de la grêle. Les coureurs ont dû affronter une météo exécrable, laissant plusieurs d’entre eux transis de froid et désorientés. L’organisation a ainsi pris la décision de neutraliser la quatrième étape, à environ 45 kilomètres de l’arrivée.

Après plusieurs minutes à l’arrêt, les coureurs ont repris leur route en mode « départ fictif », sans prendre aucun risque, sur des routes rendues très glissantes par les conditions climatiques. La course a finalement pu reprendre à 29 kilomètres de l’arrivée. « Tous les coureurs qui y étaient se souviendront de cette étape », déclare Thibault Guernalec. Si certains coureurs attendaient la reprise, d’autres, comme Jonas Vingegaard, estiment que la course n’aurait jamais dû reprendre.

Des coureurs divisés

« Personne n’a aimé cette étape, certainement la plus froide que je n’ai jamais connue. La course aurait dû être arrêtée ! », affirme le Danois. « Les freins ne fonctionnaient pas bien. Peut-être qu’on aurait dû plus discuter entre coureurs et être plus solidaires », regrette le leader de Visma-Lease a Bike, agacé en conférence de presse. De son côté, João Almeida, vainqueur de l’étape,  estime qu’au moment de la reprise, il n’y avait plus de soucis de sécurité pour les coureurs et que l’étape pouvait donc continuer normalement.