L’Argentine est au ralenti depuis la rentrée. Un mois après sa défaite en Colombie (2-1), l’Abiceleste a en effet enchaîné avec un match nul au Vénézuela (1-1). Et comme face à la Tricolor, les Argentins ont dénoncé les conditions météorologiques après la rencontre. Cette fois, il n’était pas question de chaleur, mais des pluies qui ont valu aux deux équipes de jouer sur une pelouse gorgée d’eau.
Lionel Scaloni, le sélectionneur des champions du monde, avait du mal à masquer sa colère après le match. « Il n’y a qu’une seule lecture: le match ne remplissait pas les conditions pour être joué, du moins aujourd’hui, a-t-il asséné après le match. C’est clair. Après, la décision a été prise par l’arbitre et c’est tout. Il est évident que les conditions, notamment pour le spectacle… Je ne veux pas parler beaucoup plus, mais nous n’avons pas pu jouer. C’était jeudi, ça aurait pu se jouer demain, j’imagine. Quand le match ne peut pas être joué, il ne peut pas être joué. »
« On n’a pas pu faire deux passes de suite »
Et le technicien argentin de dénoncer l’attitude de l’arbitre de la rencontre. « Celui qui décide c’est l’arbitre, je suis allé lui parler et il m’a promis que si le ballon ne roulait pas, il arrêterait le jeu, a-t-il expliqué. Et le ballon ne roulait pas. » Et Lionel Scaloni n’était pas le seul à l’avoir mauvaise dans le camp argentin. Il en a été de même de Lionel Messi, le capitaine.
« C’est très difficile, le jeu était bloqué, très moche. On n’a pas pu faire deux passes de suite, a-t-il déploré. En seconde période, à droite, peut-être un peu plus, mais c’est très difficile de jouer comme ça. Le terrain ne nous a pas aidés à faire ce que nous voulions faire. Ce n’est pas le match que nous avions prévu. Il a fallu se battre pour le deuxième ballon, gagner les duels, jouer avec les erreurs de l’adversaire et ne pas prendre trop de risques. Nous ne pouvions pas jouer derrière en première mi-temps, nous avons fait quelques passes en arrière, l’eau a arrêté le ballon et nous a rendu la tâche difficile. Nous avons joué le jeu que nous devions jouer avec ce terrain. »