La semaine aurait pu être parfaite pour nos trois représentants engagés en Euroligue masculine. Elle a été presque parfaite uniquement. Après que Monaco (face au Maccabi Tel Aviv) et l’ASVEL (contre le Virtus Bologne) a négocié au mieux leur deuxième sortie dans la compétition, Paris espérait en faire de même et remporter du même coup la première victoire de son histoire dans la catégorie reine des coupes d’Europe.
Malheureusement pour les Parisiens, la soirée s’est soldée par une nouvelle défaite. La deuxième de suite après celle concédée par les joueurs de la capitale chez eux face à l’Etoile Rouge Belgrade lors de la 1ere journée et à l’occasion des grands débuts du Paris Basket en Euroligue. En déplacement sur le parquet de cette équipe de Milan qui avait bu la tasse d’entrée à Monaco, les joueurs de Tiago Splitter ont lâché en fin de match (défaite 79-74) dans cette rencontre sur laquelle ils avaient pourtant eu longtemps la main. Avant que Ricci Giampaolo ne remette les deux équipes à égalité sur deux lancers à un peu plus de deux minutes de la fin (73-73), Paris semblait d’ailleurs à l’abri d’une mauvaise surprise.
Paris éteint dans les deux dernières minutes
Car si les Parisiens comptaient deux points de retard après le premier quart-temps (20-18), ils avaient su réagir dans la deuxième période (21-15) pour basculer en tête à la pause (39-35). C’est au retour des vestiaires que cela a commencé à se gâter pour un TJ Shorts encore excellent (8 passes et 17 points, contre 12 pour Collin Malcolm) et ses coéquipiers, malmenés par des Milanais visiblement décidés à inverser la situation au plus vite.
Malgré les efforts de Shavon Shields, le meilleur marqueur de la rencontre avec 21 points, ou encore de Nikola Mirotic (14 points), il a finalement fallu attendre les tous derniers instants pour savoir qui des Parisiens ou des Milanais auraient le dernier mot. En ne marquant qu’un seul point au cours des deux dernières minutes (par Maodo Lo sur un lancer), les protégés de David Kahn pouvaient difficilement espérer l’emporter. Surtout que dans le camp d’en face, l’Olimpia n’a, lui, jamais relâché la bride. Zach LeDay (13 points), qui avait donné l’avantage à son équipe puis en a remis une couche sur un lancer, a terminé fort, au même titre que Shields, auteur du dernier panier à deux points du match, mais aussi du Français du Milan Fabien Causeur, qui s’est chargé d’offrir la délivrance aux siens sur un dernier lancer. Après deux matchs, Paris est toujours au point mort.